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Récré tout seul

Ça fait très bien plaisir de voir que je suis pas le seul à avoir vu et à me souvenir de la série télé les Tripodes, un truc qui m’avait vachement impressionné à l’époque et dont j’avais toujours voulu savoir la suite.

Mais vraiment le plus impressionnant c’est que d’autres personnes ont vu Skywhales (réponse 43), un court métrage qui n’a du passer qu’une fois ou deux sur la télé française. J’ai dans la tête ce dessin animé depuis que je suis tout petit (il date de 83 visiblement, j’avais pas plus de 6-7 ans quand je l’ai vu donc…) et j’étais persuadé que c’était un Moëbius – surement parce que je l’ai vu à la même période que Les Maîtres du temps. Je me souviens que le thème et surtout la conclusion m’avaient vraiment marquées. Maintenant pour le retrouver, ça va être une autre paire de manches 🙂

Toni Pearl + Lucy Toné = Raphael Saadiq

La semaine dernière à L’Élysée-Montmartre, célèbre boite-salle de concerts parisienne, se tenait le concert d’un mec qui commence à se faire vieux de la vieille de la scène soul américaine : Raphael Saadiq. Pourtant, malgré ses 39 ans il semble encore très jeune avec son look de Pharell Williams.

Effectivement son nom n’est pas très connu et pourtant. Il a commencé il y a bien longtemps avec un groupe dont j’ai déjà parlé dans mes sections zik : Tony! Toni! Toné!. C’était pendant la grande période New Jack Avec des groupes comme Guys, des producteurs comme Teddy Riley (on achetait tout ce qu’il produisait, c’était le Midas[*] de la New Jack… son inventeur selon les rumeurs). De ce groupe, formé avec son frère, je recommande l’album Sons of Soul qui contient quelques merveilles comme My Ex-Girlfriend, Tell me mama ou encore Lay Your head on my Pillow.

Plusieurs années après, j’avais laché la New Jack devenue du R’n’B commercial où les vieux -agés- artistes que j’avais aimé essayaient d’imiter les jeunes pour vendre plus de disques. Tout ça me rappellait trop la crise de la quarantaine de mon père que j’avais déjà trouvée ridicule. Seul quelques noms restaient D’Angelo, Erika badu et.. mais.. je reconnais sa voix.. attendez c’est quoi le groupe ? Lucy Pearl ? Mais c’est mortel !! Avec une des chanteuses de En Vogue et un des mecs de A Tribe Called Quest ? Mais que demande le peuple ? ah du pain ? ah oui merde bon… L’album de Lucy Pearl est vraiment excellent, j’avais bien aimé le connu Don’t mess with my man mais Without You vaut le détour, I can’t stand your mother aussi, bref, jetez vous dessus, surtout si vous le voyez à 8,99 € si les superstores de la musique ont bien fait leur taff.

Depuis Raphael Saadiq s’est lancé en perso avec un très bon album Instant Vintage et un autre que j’ai trouvé moyen au premier abord, As Ray Ray mais que j’ai bien plus apprécié après le concert – souvenir oblige. À coté de cela il a produit et participé à des chansons avec des artistes tels que D’Angelo, Angie Stone, Q-tip.

Son concert était vraiment génial, il était venu avec un guitariste de folie, avec un son parfois très très rock, ce qui m’a agréablement étonné, un gars au clavier qui valait son pesant de cacahuètes tant pour son talent que pour son style 🙂 et enfin Raphael himself avec sa basse qu’il fait admirablement jouer tandis que son petit filet de voix pose la mélodie sur ses sons puissants, dansants, et entraînants.
Le top c’est qu’il a pris du temps pour demander aux gens ce qu’ils voulaient qu’il chante, qu’il a mélangé ses trois époques sans problèmes sans renier ses premiers groupes pour ses chansons persos, bien compréhensible vu que beaucoup de gens demandaient des chansons pas vraiment récentes. Il a fini sur Get Involved qu’il chante normalement avec Q-Tip, j’adore cette chanson, c’était l’apthéose.

Très bon concert donc, un peu cher (33€) mais je n’ai pas regretté un seul instant (vintage ^_^).

On pourrait croire que ça me fait une star de plus dans mon match contre Jon mais comme il était avec moi au concert ça ne compte pas alors voilà une anecdote dans la semaine dans une brasserie près de mon taff :
une copine : hey regarde le mec il ressemble à Guillaume Canet
Moi : Ah ? ah oui, bin c’est normal
la copine : Bah pourquoi ?
Moi : bin c’est lui
Elle : non ?!
Mon associé : Bin c’est simple tu vas le voir et tu lui dit ‘hey, on s’Canet ?’
En revenant vers le taff on a croisé Princesse Erika mais bon vu qu’elle vit dans le 20e c’est pas trop étonnant de la voir dans que quartier.

[*] Mais non pas le pro du pot ! v_v

Let’s get sound (you know you want some more)

Et allez c’est sélection musicale today avec que du son que j’aime bien. Non parce qu’il faut l’avouer, avec tout ce que j’écoute toute la journée il y a plein de trucs que j’aime pas trop. Tiens d’ailleurs on m’a raconté une bonne blague : vous savez ce que dit un rasta qui n’a plus d’herbe ? bah simple, il dit Mais qu’est-ce que c’est que cette musique de merde ?.. hmmm bon allez c’est parti :

Angie Stone avec son Lovers Ghetto nous file un bon petit coup de soul accompagné d’un son à la fois lourd et balladant. L’instru est excellente mais serait un peu répétitive s’il n’y avait la voix et le refrain qui provoque ce tic nerveux… vous savez celui qui fait fredonner sans y penser.

Il est des chansons qu’il faut écouter à fond avec de bonnes basses qui mettent du baume au cœur. En écoutant Italian Fireflies des Black Strobes c’est du baume du tigre qu’on utilise, cette chanson mérite une piste de danse, un son de folie et une ambiance de feu comme j’ai eu la chance de le vivre au Tryptique grace à DJ-Gero. Je connaissais déjà cette chanson car elle se trouve sur la compil’ Kitsune Midnight qui regorge d’autres bons titres mais celui ci reste mon préféré.

Et puisque je me sens paisible en ce moment je me calme sur la fin avec une très jolie chanson de la merveilleuse Tori Amos -il y a un combat interne entre moi et moi même pour savoir si je la préfère pas à Lorie ^_^. J’ai découvert il y a peu Sleeps with Butterflies, c’est mignon, aérien, mélodieux, reposantkjshbdjfhkg … et merde je me suis encore endormi sur mon clavier. Bref, c’est sympa !

Voilà c’est tout pour ce soir. mais j’ai préparé des posts pour bientôt.

Coucou c’est moi !

J’ai updaté le logiciel qui permet la diffusion de la WebRadio. Ça ne devrait rien changer pour vous de toute manière donc j’ai ajouté deux chansons que j’aime bien en ce moment.

D’une part The Servant par Cocosuma, un très bon groupe en vogue en ce moment. Avec sa voix envoutante et une musique planante, on se laisse facilement transporter par les sonorités électroniques et la guitare pop dans un mélange harmonieux et transportant.

J’ai aussi décidé de respecter mon quota de chanson française -déjà la dernière fois avec Hocus Pocus ^^- avec une chanson de Camille. Très franchement il faut aimer, elle a une voix un peu étrange de femme-enfant avec des paroles qui ne dénotent pas de cette étrangeté. Je ne suis pas fan de tout ce qu’elle fait mais elle a un style tellement particulier et sympatique que je me suis laissé prendre au charme. D’autant plus facilement que j’adore Mon petit vieux, d’une part pasque je suis guitare sèche Addict en ce moment -entre Avril Lavigne et ce post- et parce que le refrain est magnifique… Moi je dis qu’elle mériterait une vraie Victoire de la Musique!! (voilà le mot est laché)

I can’t wait for the week-end to begin …

J’avais promis un post sur la musique et le voilà ! (clap clap clap)

Et cette fois ci je n’ai pas fait ma feignasse de merde j’ai tout uploadé sur la webradio donc vous pouvez vous en donner à cœur joie.

Le premier titre c’est One Evening de Feist, une petite chanson tranquille chantée par une toute petite voix. J’ai du mal à classer vraiment ce groupe, j’y vois un mélange entre du Morcheeba et du Zoot Woman pour cette chanson. En tout cas c’est à écouter mais pas à danser 🙂

Ensuite je voulais présenter le groupe de rap français qui monte en ce moment, j’ai nommé Hocus Pocus, avec la chanson qui donne son nom à leur dernier album 73 touches. Ce groupe est musicalement vraiment bien aboutit -surtout sur scène m’a-t-on dit- et tient plus de la lignée Java que du gangster d’amour… *sic*

Enfin et pour faire plaisir à Jun -en espérant qu’elle passe par là d’ici peu- j’ai mis une chanson que j’ai retrouvé récemment et qui m’a fait penser à elle : Kim Wilde qui chante Cambodia (je sais pas pourquoi mais je suis sur que tout le monde a compris le lien maintenant :p)

C’est tout pour cette fois !

Muse i-call

Voilà ma sélection de la semaine – bon je sais bien que je suis tout sauf régulier mais laissez moi le croire un peu 🙂 – avec du old skool et de la soupe moderne :

Je commence avec les mauvaises nouvelles à savoir que j’aime bien un truc dont on va nous rabacher les oreilles sans cesse à mon avis : Bad day par Daniel Powter. Je crois que c’est la musique d’une pub mais je ne sais pas laquelle, rien à dire à part que c’est formaté pour passer sur RFM pendant 20 ans encore 🙂

Pour les vieux de la vieille du rap qui se souviennent des bon sons des années 90 je conseille la chanson de Jeru the Damaja, Me or the Papes, avec une instru qui tue.

Enfin pour ceux qui préfèrent les Dancefloors, l’éternel Hear the music de Paul Johnson redonne un coup de jeune à la chanson des Unlimited Touch, une chanson déjà ultrasamplée par la scène electro.

Sous ma peau, la plage !

J’ai trouvé pourquoi depuis un petit moment je fais une fixette sur le deuxième album de Avril Lavigne, Under my skin. La raison m’est apparue quand j’ai écouté Slipped away ou la version Live Acoustique de Nobody’s home à fond dans mon gros casque stéréo hi-fi à prise jack (non c’est pas du remplissage ^^) : en fait je trouve qu’elle a un style et une manière de chanter certains sons qui se rapprochent de Dolores O’Riordan la chanteuse des Cranberries. Et j’aimais déjà ce groupe… donc plof je me suis commandé l’album en vrai pour avoir un vrai produit chez moi… comme quoi quand on dit que les mp3 tuent l’industrie du disque ^__^

Le moche de New York

En effet, je n’ai pas eu le temps de déprimer pour cette occasion du 14 février. Décidément, entre Noël, seul, et le nouvel an, très calme, je n’aurais respecté aucune fête consacrée. Tout part en couilles ma bonne dame, y’a plus de saisons.

Ce soir là, je suis allé dans une soirée organisée par l’agence Verbe, une filiale de Publicis qui s’occupe d’éditing et d’Éditing… quelle différence ? simple le premier est la branche de la communication basée sur les produits d’éditions papier – type magazines d’entreprise, etc. – et l’autre c’est… un magazine créé par la boite pour vendre la boite.

Je dois avouer que c’est assez fort : ils vendent leur métier en utilisant ce qu’il font de mieux, un mag. En y regardant mieux, le contenu est tout simplement celui d’une plaquette avec les références et autres articles dithyrambiques sur l’agence. On y trouve finalement peu de choses vraiment intéréssantes si ce n’est la Charte graphique et la mise en page qui sont vraiment pas mal du tout. C’est joli, équilibré et morderne.

À part ça la soirée était pas top mais je m’en doutais. Déjà il vaut mieux connaître quelques personnes parmis la foule pour discuter un peu car il n’y a pas vraiment moyen de s’incruster dans un groupe.

Avec une population formée, je pense, à 90% de gens de chez Publicis nous n’étions pas vraiment dans notre bocal mais qu’à cela n’a tenu[*] : si l’on ne peut discuter lors d’un cocktaïl dînatoire, il faut manger !!

Alors on a mangé, on a bu comme pas mal de piques assiettes du coin- et il y en a je vous l’assure, on a échangé des propos tout à fait vides de sens et d’intérets avec des gens quand même –il est bon le dessert ?– mais le plus intéressant c’était quand même de visiter le lieu où la teuf était organisée.

C’est la première fois que j’allais au Palais de Tokyo, haut-lieu culte de la création contemporaine sur Paris. Parmis les habitués du coin on peut y trouver du André, un peu de japonisant -mais pas tant que ça compte tenu du nom du lieu- et des œuvres artistiques qui changent régulièrement.

Je suis nottament passé dans une cage de 2m² chauffée à 42° en fils de fers barbelés … elle représente les conditions de vie des prisonniers de Guantanamo… et effectivement on se fait une bonne idée de ce que ça doit être. Comme d’hab avec les créations contemporaines les explications sont aussi, voir plus, importantes que les œuvres en elles-même.

Bref c’était intéressant mais pas bandant. Ça m’aura fait passer une soirée sympa tout de même et maintenant il faudrait que j’aille voir l’expo Jean Hélion à Pompidou si elle n’est pas finie 🙂

[*] “qu’à cela ne tienne” au passé simple ça ne donne pas ça ? ^_^

Episode V : Return of The Jepaupe

J’ai trouvé une webradio de Jpop récemment et je m’y suis pas mal remis. Je ne sais pas si c’est du vieux ou du neuf mais en tout cas certaines choses me plaisent bien. Je me suis même décidé à acheter deux albums sur cdjapan que je voulais depuis un moment, on va voir ce que ça donne ce site d’achat.

Donc voilà ma sélection axée sur le Japon :
Hey My Friend par Tommy Heavenly : c’est de la pop. Rien de plus pour décrire cette chanson car on pourrait très bien la retrouver pour habiller � une de ces séries américaines sur la vie des jeunes ados blancs-favorisés. Il me semble que la chanteuse est la même que celle de Tommy February et son célèbre Je t’aime, je t’aime (merci pour la chanson Oz ^^)
The End par Aikawa Nanase, là on attaque le rock commercial. La guitare électrique gronde, la voix de la fille contrebalance bien la lourdeur du son mais reste tout de même une part majeure du son. J’aime bien ce son typé Avril Lavigne Japonaise.
– Je suis obligé de finir avec eux car ils ont sorti une chanson avec Sister E. The Other Side Of Love est dans la continuité de ce que nous sert m-flo : un mélange de son electropop-syncopés, une voix féminine – J’avoue que je n’aimais pas trop Lisa donc je ne suis pas mécontent de leur mode du “m-flo loves …” – et un flow à la fois surrané mais dynamique.

Voilà c’est tout pour le moment 🙂