Archives de catégorie : Culture

Zikout session

Allez, ça faisait une paye que je n’avais pas fait de post sur mes dernières découvertes et coups de cœur musicaux. C’est un peu de ma faute aussi, d’une part je ne voulait pas phagocyter le site avec trop de musique, et j’ai déjà pas mal de rapports de concerts – ce qui va continuer et d’autre part j’ai parlé comme d’une nouveauté d’un truc qui était numéro 1, Juanes, la honte de même pas savoir ça.

En ce moment en plus j’écoute de la musique. Non je sais j’en écoute tout le temps mais parfois j’ai envie de revenir sur des vieux trucs, de n’écouter que du solide, du connu, du truc de quand j’étais jeune fringuant et plein de boutons… ou d’avant d’en avoir d’ailleurs. Alors oui hormis les très actuels TTC au paroles si… exaltantes[*] (?), dont je ne me lasse pour l’instant pas, j’écoute aussi des trucs que je peux conseiller ici.

Vu sur VH1, un petit clip bien sympa, une sorte d’OVNI, un peu comme l’était le sleeping satellite de Tasmin Archer, une petite jeune fille qui chante dans un décor très printanier, de la soul/pop gentillette et légère qui se marie tout à fait avec la hausse de température du moment, Put your records on est une de ces chansons qui donne la pèche. D’ailleurs son interprète, Corrine Bailey Rae, mélange très bien les styles dans ses chansons, en plus d’avoir une très jolie voix.

Sur deux vieilles – 2000/2001 ? – compils de ChillOut j’ai retrouvé des morceaux d’une chanteuse visiblement spécialisée dans ce style – dommage qu’il soit aujourd’hui remplacé par le très commercial et insipide lounge. Kate Rogers aime les duo et les participations sur les chansons des autres. En cela, elle me fait penser à une autre chanteuse très présente sur les scène house et acid-jazz : Jocelyn Brown (notamment avec Incognito et les Ministères de la funk, NuYorican Soul et plein d’autres.) Kate pose sa voix douce, elle installe une ambiance de calme propre à ce style de musique et il ne reste plus qu’à attendre… attendre que le chocolat ait recouvert tout le davel. 🙂 Je conseille absolument d’écouter Sail et The Girl Who Fell Through The Ice, toutes deux en duo avec Aim. Bon… si vous arrivez à les trouver parce qu’avec c’t’idiotie de loi qui va passer là, ça va pas être simple vu que c’est introuvable dans le commerce en France.

[*] Il faut absolument écouter Leguman !!

Qu’y a-t-il à l’affiche ?

Il y a deux semaines dans le métro à République, je tombe sur ça.

Je me demande si ça donne plus de résultats que les petites annonces de Libé, s’il y a eu beaucoup de curieux à ce fameux rendez-vous, et surtout si LA personne y était. En tout cas j’ai vraiment trouvé ça excellent. C’est génial d’aller jusqu’au bout comme ça, de tenter sa chance pour pas regretter toute sa vie de n’avoir rien fait. J’aurais tendance à dire BIG UP à l’afficheur comme disent les djeunz.

Parmis ceux qui se bougent y’a mon pote Jeff – non il pleure pas parce qu’une trois quart putain lui a claqué dans les mains, c’est un autre celui là – qui a eu les couilles de mener un projet perso à terme en sortant sa première BD : Aïda.
J’ai eu droit à une version dédicacée – en attendant qu’il finisse mon portrait pour la série des “Davel-by” – que j’ai lue et c’est très mignon. J’espère que la prochaine sera plus longue avec une histoire plus dense et consistante mais déjà j’applaudis la performance donc je lui fais de la pub.

Aïda, la BD de jean-françois

Dépèche à la mode

Plusieurs mois que je l’attendais. J’avais déjà pris les billets en Juillet je crois, dès que j’ai entendu l’annonce à la radio complètement explosé un Samedi matin : Depeche Mode à Bercy !!!
L’autre billet, à la base, était pour un pote avec qui je n’avais pas pu aller à leur précédent concert, mais comme le sort s’acharne – et ma connerie aussi – il n’a pas pas pu revenir en France à temps c’est donc avec un de mes collocs de boite, Julien, que j’y suis allé… 18 ans qu’il les avait vu en concert lui.

Autant on pourrait se dire que ça fait vraiment vieux con, autant on en a eu la preuve en arrivant. La moyenne d’âge était de 30/35 ans facile et il y avait Vachte de monde. Comme quoi c’est une race en devenir. ^_^;;

En première partie un groupe que je ne connaissais pas The Bravery. Un des nombreux leaflets qu’on nous a distribué pendant le périple pour enfin entrer dans la salle du P.O.P.B. nous vantait ce groupe au nom si insipide par un habile name dropping des plus douteux. Je m’attendais donc à un groupe inutile, déjà vu revu et corrigé. Et bien Je me trompais, mauvaise langue de pute comme je suis. Effectivement on peut trouver dans leurs sons des influences des Strokes, et du pop-rock à la mode, on peut trouver du Robert Smith dans la voix du chanteur mais surtout on y trouve quelques mélodies bien senties, une bonne pèche et un peu d’électro très propre. J’ai vraiment bien aimé et je vous conseille de tenter l’écoute de certaines de leurs chansons comme Unconditional ou Honest Mistake. Si j’ai le temps demain du bureau je retrouverai le fameux texte les décrivant.

Heureusement que je m’étais bien imprégné du dernier album, Playing the Angel, avant la soirée. Je ne lui reprocherai qu’une seule chose c’est d’être un peu trop sombre mais bon, c’est du Depeche Mode hein ? 🙂 Bref le début du concert était surtout dédié à cet album et comme d’habitude il n’y a rien à dire : une version live surpasse de très très loin l’écoute d’un CD. Surtout avec Dave Gahan qui lance les gens et les pousse à réagir.

Mais vraiment le meilleur est arrivé avec les vieux tubes, ce sont ceux qui me rappellent des souvenirs, ceux qui leurs donnent plus d’énergie sur scène aussi ça se voit. Enjoy the silence est un pur moment de bonheur, j’aurais eu envie que ça dure beaucoup plus longtemps. J’ai eu aussi la grosse surprise : LA chanson que j’adore, Shake the Disease, chantée sans autre instrument qu’un synthé… par Martin Gore !! Il a une voix au moins aussi fantastique que son acolyte. Bref je vais pas vous faire l’inventaire des chansons mais je constate quand même que c’est plus sympa de connaître les paroles pour pouvoir chanter… en plus avec le bruit personne n’entend qu’on chante faux 🙂

Bref ce concert était bel et bien la tuerie que j’attendais – j’avais peur d’être un peu déçu – sauf peut-être sur le fait que je trouve que Bercy c’est vraiment chiant : dans la fosse on voit rien si on fait moins d’1m90 et dans les gradins on est trop loin – cf. les photos que j’ai eu un mal fou à prendre. Mais bon, j’imaginais mal DM à l’Élysée-Montmartre.. ou alors non-stop pendant 2/3 mois 🙂

Y'a foule

Avec Julien on a un peu regrettés qu’il n’aient pas joués Black Celebration et Photographic mais bon… allez en 2h on sait très bien qu’on peut pas tout mettre. Une chose est sure, s’ils reviennent, j’essaye d’y retourner.

Scène Depeche Mode

Alakazam ? Abracadabra ?

Laché par tout le monde pour des raisons aussi foireuses que J’ai déjà une soirée de prévue, j’aime pas la foule ou encore plus mesquin Je me suis fait opéré de l’appendicite donc je peux pas encore trop bouger, c’est seul que je me suis rendu au concert de Hocus Pocus à l’Élysées-Montmartre vendredi dernier. Au début c’est bizarre d’aller à un concert tout seul mais après on s’en tape totalement. Alors oui, je l’accorde le fait que le concert était une tuerie avec du très bon son et un groupe excellent aide surement pas mal mais il fallait quand même que ce soit dit 🙂

À mon arrivée, deux DJ des C2C, vainqueurs DMC en équipe de ces dernières années je crois, chauffaient la piste avec du bon son. Parfait pour aller au toilettes, et se trouver un bon petit coin pour essayer de pas se retrouver derrière des têtes plus grandes que moi pendant le concert. C’est stratégique d’aller dans un concert en fait. On va dire que je m’en suis pas trop mal tiré même si je n’étais pas aussi bien placé que pour celui de Tahiti 80.

hocus pocus

En première partie, les Procussions, que je connaissais surtout pour leurs participations dans l’album 73 touches, ont fait une belle démonstration de bon hip-hop aux instrus qui bougent la tête de tout le public dans le même rythme. Pas d’instrument mais des instru DJ, ils ont sur scène une énergie phénoménale. Bon, autant le dire clairement, j’ai eu du mal à les photographier sans flou. En fait je n’ai réussi qu’à en prendre un, le plus mou : Je me suis attaqué au plus faible un peu comme font les hyènes. Parfaits pour chauffer l’ambiance, je me suis même dit que le son était vraiment pas mal pour une première partie, c’est rare il faut le noter. Je vais surement essayer de me pencher un peu plus sur ce qu’ils font.

Procussions

Puis les mecs du groupe arrivent. Je ne connaissais que leur dernier album – excellent – et une bonne réputation sur scène. Mais en fait c’est encore pire que ça !! Enfin.. mieux quoi 🙂
Ils ont vraiment mis une ambiance de folie dans une salle déjà chauffée par les Procussions. Avec un rap efficace, des influences qui sont aussi les miennes, celles qui m’ont fait aimé le hip-hop et celles aussi qui, lorsqu’abandonnées par le Pap/RnB pourri qu’on voit fleurir sur les radios et chez les majors, m’ont fait penser que je n’aimais plus ce style. J’ai retrouvé le savant mélange d’un son travaillé, d’un rap qui parle d’autres choses que de beaufferies sans intéret, à la fois nostalgique tout en regardant vers le futur.

hocus pocus

hocus pocus

Je qualifierais HP de hip-hop/Jazz. Je ne sais pas si c’est exactement l’appellation qui leur convient mais c’est celle qui me décrit mieux leur style. Car outre le DJ inévitable -et heureusement!- Hocus Pocus est quand même un groupe formé de musiciens, on a donc retrouvé sur la scène une basse, un clavier, une guitare, batterie mais aussi une section cuivre -sax, trompette, flûte traversière- qui donnaient nottament à la chanson 73 touches, chanson dont j’avais déjà parlé, une puissance qu’aucune instru sur vynil n’aurait pu rendre.

hocus pocus

hocus pocus

Et c’est au moment où je me disais que ça déchire grave qu’ils ont fait un truc qui m’a mis sur le cul : inviter les Procussions sur scène avec eux. Accompagnés d’une chanteuse, Dajla – et non Djala comme je le croyais au début, mélange de français et d’anglais, j’avais des bras qui sautaient tout autour de moi, des têtes qui bougaient, des gens qui connaissaient les paroles par cœur, des refrains scandés par tout le monde, un grand moment où plus rien n’existait que la musique et les artistes.

hocus pocus

hocus pocus

hocus pocus

Une interlude a permis à tous les C2C de montrer leur talent et là dessus rien à objecter. Ils sont vraiment très très bon, synchro, de bonne idées de mixes, avec un peu de spectacle – genre tous à la queue-leu-leu sur une même platine – pour pas se croire en soirée non plus. Passes-passes, scratchs à foison sur du rap, du jazz, ou même su la musique de Pulp Fiction, que des perles qui n’appellent qu’une seule réaction : Ah ouais quand même !

hocus pocus

Vous l’aurez compris, c’est mon concert de l’année, une pure merveille et j’ai qu’une envie c’est qu’ils reviennent jouer un de ces quatre. Un petit regret pour eux par contre, il m’a semblé que la salle n’était pas si remplie que cela. Moins que pour certaines soirées -nulles au passage- que j’ai passé là-bas et moins que pour Raphaël Saadiq. Je comprends pas que le public boude ce genre d’artistes.

hocus pocus

Mauï 60 a l’effet mère

Lundi, après un début de matinée de merde où successivement je me déchire le genoux contre ma baignoire et je foire mon permis pour la 3e fois consécutive – de toute manière c’est forcément consécutif ce truc, je reçois un mail du gars John qui me donne le lieu du rendez vous pour le soir même… et merde c’est pas la semaine prochaine le concert de Tahiti 80 ? ah non ? bon avec ma veine il se fera pas à cause de la pluie, du vent ou que sais-je encore.

Bref, quand faut y aller – surtout quand c’est payé, faut y aller. Je ne connaissait pas le lieu. Le Point Éphémère sur le quai de Valmy est une sorte de bar couplé à une salle de concert. Le lieu n’est pas très grand et semble un peu vétuste mais c’est très sympa visiblement.

C’est d’ailleurs assez hallucinant de voir que Tahiti 80 est un groupe assez connu à l’international, surtout au Japon, où ils font des concert assez conséquents, et qu’en france ils remplissent à peine une telle salle dans Paris.
Tant mieux pour moi, là j’étais dans les premiers rangs et les photos que j’ai ramené sont d’un peu meilleure qualité que la miteuse prise de vue floue et baveuse du concert de Jamiroquai.

Les premières parties du concert ont été longues… mais longues !! Je dis peut-être ça parce que je m’y suis fait un peu chier mais très franchement dans le genre j’ai pas la pèche et dans 1/4 d’heure vous serez dans le même état c’était le pompon.
Encore le premier groupe se tenait, scall ou scalp j’ai pas compris leur nom et visiblement le chanteur avait une trouille bleue de parler au micro donc il a été très bref pour expliquer qui il était. Un mec avec une violoncelliste – assez mignonne d’ailleurs – qui chantent des trucs qui font pleurer nottament une reprise du tube de Jevetta Steele : Calling You. C’était sympa pour passer le temps mais pas assez pour ne pas ressentir le mal de dos, de mollets, la fatigue de la journée et puis de toute façon j’ai pas demandé à v’nir au monde !

Mais la suite fut une torture bien pire encore et pour près de 7 chansons !! Bon, je l’accorde j’exagère beaucoup, c’était pas si mal, ça se tenait mais ça se tenait assez mal. La chanteuse de Driving with Andy veut chanter en anglais, passe encore, mais le problème c’est qu’elle semble vouloir se remplir la bouche de marshmallow en même temps, ce qui fait qu’elle est incompréhensible… enfin presque et là le bât blesse encore : des histoires dépressives à souhaits façon ados perdus. Elle nous a prévenu qu’il y allait avoir une chanson chaloupée… bin la chaloupe elle voguait sur mer calme et c’est le moins qu’on puisse dire. À ce moment là du concert on a mal partout, on a envie de trouver une corde et on se demande où est Tahiti 80, 1h30 après le début des hostilités.

Ah enfin ils arrivent, on retrouve le chanteur en duo avec le groupe précédent – en anorak précisons le – et enfin ils sont tous là. Il faut d’abord dire que je ne les connaissais qu’à travers leurs chansons auparavant et encore je n’en connais de quelques unes, je ne savais donc pas vraiment à quoi m’attendre.

Leur prestation était vraiment très très bonne ! Le son est très pop-rock, beaucoup plus pop sur leurs albums je trouve mais sur scène on ressent bien les guitare/basse/batterie caractéristiques. Malgré quelques problèmes techniques ils ont brillament performés pendant près de 1 h 45. Les commentaires du bassiste et ses dialogues improbables avec le chanteur étaient très très drôles, c’était rafraîchissant d’avoir une telle proximité dans un concert, ce qu’à mon avis on ne peut pas avoir dans des salles comme l’Élysées-Montmartre et encore moins à Bercy.

Une des choses amusantes qu’on pouvait observer c’est qu’ils tournaient entre instruments : clavier, percu, batterie, guitare, il n’y en a qu’un qui n’a pas bougé c’est un des guitaristes.

Le final était assez grandiose avec une pèche phénoménale, un bassiste – Pédro – avec un casque de panda, le chanteur – Xavier – qui donne des effets de folie avec les pédales à ses pieds… Un grand moment comme le final d’un feu d’artifice où ça pète bien dans tes oreilles et que tu en redemandes.

Deux détails amusants dans la soirée :
– Une fille qui était devant moi a passé tout le concert pendue à son téléphone, même pendant le final, elle appellait des gens et leur faisait écouter les chansons. Je sais pas si elle a réellement profité du concert au final 🙂
– Le chanteur s’est repris à 3 fois sur une chanson… je ne sais pas s’il se plantait sur les paroles où sur sa guitare. Au moment de se concentrer sur le 3e départ, il se prépare dans un silence de mort, et là je dis à voix haute “Respire !!”, ça le coupe il sourit vite fait et il reprend sans problèmes… ah ah ! J’ai encore réussi à faire mon intéressant ! ^__^

Au final, la journée s’est bien mieux finie qu’elle n’avait commencé… comme quoi il n’y a pas de loi des séries qui tienne 🙂

La musique dans l’appeau

S’il y a moins de posts musicaux ces derniers temps c’est principalement pour deux raisons. D’une part je sors assez peu en ce moment donc je n’ai rien vu de spécial qui mérite un article et d’autre part parce que je me suis rendu compte qu’une bonne partie des musiques dont je parle en général ici sont déjà incluses dans les compils Nova Tunes, que je n’écoutais pas avant mais dont je suis raide dingue depuis quelques mois. Electro-worldo-pop, elles regroupent souvent les mêmes artistes et ça sent un peu la compil des potes de Radio Nova mais bon… au moins le son est là et il est bon.

Mais tout ceci n’arrange pas forcément mes affaires. Et si je m’en foutais ? Et si je ne parlais finalement que de ce que je veux car c’est mon blog et que je ne suis qu’un sale dictateur sur ce dernier ? bin web ! (que ceux qui se souviennent de cette référence meurent de honte ! Immédiatement !)

En ce moment je kiffe grave le dernier Madonna, Hung up. C’est un gros et gras sample sans finesse d’ABBA, c’est un son vintage disco-kitch qui danse -c’est le cas de le dire- sur la vague du revival années 80 mais… mais putain qu’est ce que c’est bon d’écouter ça à donf !! Je rêve d’entendre ce son au cœur d’un gigantesque dancefloor sombre entouré d’anonymes, tous tout autant en transe que moi, et de finir seul dans mon monde avec tous les autres :). Ahh c’que ça doit être bon, ça me ferait presque oublier que je suis pas allé danser depuis un bail et qu’en ce moment ce ne sont ni les plans ni la motivation le Week-end venu qui m’autoriseraient à rendre ce fantasme réel. Bref en attendant je peux me déhancher comme un ouf dans ma chambre où pour le coup je suis vraiment seul… aucun intéret franchement ! ^_^;

On dit que Madonna lance les modes, si c’est le cas on va voir apparaître des paillettes de partout – surtout à la ceinture, des couleurs flashy, ça nous changera des couleurs sombres pour une fois. Par contre on peut remarquer dans le clip qu’à la fin elle joue à DDR… non mais franchement, 5 ans après la mode c’est pas sérieux tout ça. En revanche elle danse bien mieux que la plupart… ah non pardon, que la totalité des danseurs de DDR que j’ai pu voir et c’est sans compter les autres danseurs du clip qui sont vraiment excellents. Je crois pas qu’elle vise le high score et elle fera surement jamais un AAA en dansant comme ça mais là au moins j’appelle ça de la danse.

J’ai eu un flash l’autre jour. Non pas flash 8 avec lequel je m’amuse comme un dingue au boulot mais je me suis souvenu d’une chanson qui date au moins des années … 90 ! C’est dire si c’est vieux et démodé. Bref j’étais tranquille dans un bar à discuter avec des amis quand on entend un son, think (about it) par Lyn Collins – artiste soul morte en début d’année – et là, réaction générale des mecs qui sont là : hey mais c’est qui qui l’avait reprise version ragga celle là ? La réponse m’est revenue dans un flash de lumière divine venue de l’espace infini. Vous avez lu Pratchett ? Vous vous souvenez de la théorie des idées ? bin j’étais sur le chemin de l’une d’elles à ce moment : Patra ! C’est du ragga de l’époque Shabba Ranks donc c’est assez commercial mais merde, c’est ma jeunesse, toute mon adolescence.

C’est grace à VH1 que j’ai vu le clip de Juanes, La Camisa Negra, Je ne sais rien du groupe mais j’ai vraiment aimé le clip – avec un effet de camera aller-retour de la bande pour faire danser les personnages – et le petit air pop-guitare sèche tout en étant très bien rythmé produit l’effet le plus important que puisse avoir une musique selon moi : le balancement de tête… voire de corps. J’aime surtout les changements d’ambiance au sein même de la chanson, simplement en faisant varier la manière de chanter et les instruments présents, on ressent une montée du son, des pauses. C’est un peu de vie dans un univers de couples refrains-paroles qui lasse parfois.

Ces mots si chair

J’ai une copine qui a monté une pièce de théatre qu’elle joue en ce moment. J’en avais pas mal entendu parler pendant sa mise en place, je voyais des décors passer, les répets se succéder assez souvent pour que tout cela me donne l’eau à la bouche. Malgré tout, je ne savais pas à quoi m’attendre, je savais que c’était un spectacle où elle serait en scène avec un musicien, et où elle conterait des textes autour d’un thème principal : l’érotisme. Bien évidemment que j’ai été d’autant plus curieux, merde on se refait pas ! 🙂

Je n’y suis pas allé pour la première par manque de temps et de motivation ce soir là mais j’ai sauté sur l’occasion la semaine suivante. Direction Porte de Pantin dans un tout petit théatre un peu perdu où, à mon avis, on ne met guère plus de 40 personnes… bon allez 50 s’ils sont pas trop farouches. Quoi qu’on oublie vite ses voisins dans ce spectacle.

Pendant que Dominique accompagne Clara, que ce soit musicalement ou par sa présence et son jeu, elle joue ses textes dans une ambiance douce et feutrée. La mise en en scène, le décor simple mais chaleureux permettent vraiment à Clara de faire ressortir l’érotisme commun à tous ces textes de diverses origines. Son interprétation est vraiment intense et envoutante. J’ai même eu droit à un regard en coin qui m’a fait piquer un fard assez méchant – à cause d’un texte en rapport avec une de mes particularités physiques ^_^. Heureusement que dans le noir, ça se remarque assez peu… mais ça la fait encore rire c’te saleté 🙂

Le spectacle dure jusqu’au 1er Décembre, Je ne sais pas s’il y aura d’autres représentations après, mais je vous conseille d’y faire un tour un mercredi ou un jeudi – les deux jours de représentation – au théatre Darius Milhaud dans le 19e.

James L’Iroquois

C’était mon jour de chance Vendredi visiblement.. enfin mon jour de côte plus exactement. Je ne saurais dire pourquoi, c’est peut-être, voire même sûrement, ce qu’il se passe quand je suis bien.

Le premier cas s’est déroulé le midi alors que j’allais tranquillement avec mes collègues en direction de notre lieu de sustentation, lorsque nous croisâmes une jeune fille physiquement très gentille, accompagnée de deux marmots qui ne devaient pas lui appartenir, qui me décrocha un sourire absolument radieux. J’étais à ce moment en train de dire… bah des conneries comme d’habitude – donc j’avais surement un visage souriant ce qui explique peut-être son geste, mais je me suis retrouvé assez bloqué à ce moment. Inutile de dire que je n’ai rien fait, je pense que ce n’était ni le lieu ni l’occasion et puis si ça se trouve je la reverrais dans le quartier. En tout cas ça fait très bien plaisir.

La suite nécéssite plus d’explication et de mise en scène. Remettons les choses dans leur contexte chronologique.

Le gars John vient à mon bural pour qu’on puisse tranquillement se diriger vers Bercy, la soirée s’annonce bien c’est le concert de Jamiroquai !!!

Arrivé là bas j’avais deux personnes à contacter … j’en ai vu aucune, maleureusement : l’une injoignable et les autres en retard. Vu le peuple qu’il y avait dans Bercy, il était totalement utopique d’espèrer même les retrouver là-bas. C’est d’ailleurs le problème qu’a eu une jeune fille qui n’arrivait pas à retrouver ses amis qui n’avaient pas de portable. Et comme elle s’est retrouvée seule, elle nous à demandé si elle pouvait rester avec nous pendant le concert (^____^). Une espagnole qui parle pas français – mais très très bien anglais – hôtesse de l’air oblige. donc pas de soucis pour communiquer. Elle s’est avérée de très bonne compagnie pendant le concert, visiblement elle aime la fête et aime danser.

J’ai donc eu un peu de mal à vraiment me concentrer sur le concert proprement dit au début, surtout que ça a commencé assez mollement. Pendant une demi heure les chansons étaient là, étaient bien mais… je sais pas : pas d’ambiance, pas la pèche, puis… Puis ils ont commencé à Jouer Love Foolosophy et c’est à ce moment que l’ambiance est montée. Les musiciens, guitariste, bassiste, percu sont partis dans des solos, plus dignes d’un vrai concert que des simples reprises au temps près des versions de l’album. Naturellement, Alright a levé les bras et les voix, et enfin ponctué par Deeper Underground avec un gros son qui tache et des gens qui sautent de partout j’ai été largement rassuré et pas dégouté d’avoir pris mon billet.

Concernant le gars Jay-K en lui même j’ai été assez déçu qu’il change pas de chapeau pendant le concert, j’aurais vraiment aimé le voir avec son espèce de gros truc blanc. Enfin de toute façon dans la fosse quand tu fais 1m71 comme moi c’est pas facile de le voir souvent à la limite on peut l’appercevoir dans un trou entre deux épaules avec un peu de chance mais c’est se gacher le concert que de rester sur la pointe des pieds tout le temps. Ce qui éneve un peu c’est parfois de voir de grands échalas juste devant soi et qui… ne bougent pas d’un poil… pas de mouvement de tête au rythme de la musique, pas de saut pour marquer l’entrain d’un moment agréable et foulesque.. non rien, à se demander s’ils apprécient vraiment le spectacle et pourquoi ils sont là. M’enfin bon, ça ne m’a pas empèché de bien m’amuser.

Deux heures de concert ça va mais, pour aller voir Jamiroquai, je trouve c’est un peu juste car il y a trop de chansons qu’il n’a pas eu le temps de faire et qui pourtant semblent évidentes, comme par exemple le premier single de son dernier album. Pourtant il en a chanté d’autres de cet album mais pas celle là. Pareil pour Too young to die, bon je sais, elle est pas récente mais quand même. Enfin bref c’est du chipotage et il lui aurait fallu 4-5h de concert s’il avait fallu contenter tout le monde 🙂

En tout cas j’en suis sorti content et j’apprécie encore plus qu’avant ses albums maintenant.

Making plans for Davel

J’ai cru que l’original était la reprise et inversement. Ça faisait quelques mois que j’écoutais Making Plans for Nigel par Nouvelle Vague, une petite chanson bossa nova bien sympa.
C’est en entendant sur Nova une autre version que j’allais découvrir XTC, un groupe punk qui doit être assez vieux, le responsable de l’original. Non seulement ça mais aussi que la chanteuse de la reprise n’est autre que l’excellente Camille dont j’ai déjà parlé sur ce blog. Au final les deux versions sont excellentes, je vous les conseille vivement.

Trip electro français, très ambiance jazzy-lounge, je vous conseille Tu m’intrigues par General Electrics. Et d’ailleurs je conseille tout l’album de ce groupe, surtout pendant que vous bossez, parlez, mangez, bais… euh bref c’est une musique de fond bien agréable qui réveille de temps en temps, juste assez pour la rendre justement intéressante.

Devenir gris

En ce moment il ya deux chansons que j’écoute particulièrement, deux femmes, deux styles, je pense que l’une restera dans le rang des perles que seuls certains ont entendus et se souviennent et que l’autre, nom de famille et marketing oblige, aura déjà plus de succès.

La première c’est… Jem. Bon, je vous vois venir mais non c’est pas la rivale des Misfits et non elle n’a pas de boucles d’oreilles étoilées. Je n’ai pas pris de renseignements sur Jem mais j’ai au moins vu le clip sa chanson et elle n’a pas les cheveux roses. À mon avis cette petite doit nous venir d’Angleterre ou au moins du Royaume-uni à vu de nez. Je sais pas, c’est le rythme un peu dérivé du 2-step qui me fait dire que ça ne vient pas des États-Unis, un peu comme les premières chansons de David Bedingfield. They est une très jolie chanson que je trouve entrainante, mais surtout qui englobe dans une ambiance un peu féérique avec ses chœurs et ses montées d’instruments.

Prenez Fade to Grey par Visage, ajoutez des touches de P Machinery par Propaganda, vous secouez bien, agrémentez tout ça de la fille d’un chanteur très célèbre et vous obtiendrez la chanson que j’écoute en ce moment même à fond dans mon casque : One word par Kelly Osbourne. C’est typiquement années 80 – un de mes collègues ne voulait même pas croire que ça venait de sortir – même le clip sens bon le passé. Un bon refrain qui provoque le déhanchement et le nanonnement, il n’en fallait pas plus pour moi. Je suis très très fan !