Dépèche à la mode

Plusieurs mois que je l’attendais. J’avais déjà pris les billets en Juillet je crois, dès que j’ai entendu l’annonce à la radio complètement explosé un Samedi matin : Depeche Mode à Bercy !!!
L’autre billet, à la base, était pour un pote avec qui je n’avais pas pu aller à leur précédent concert, mais comme le sort s’acharne – et ma connerie aussi – il n’a pas pas pu revenir en France à temps c’est donc avec un de mes collocs de boite, Julien, que j’y suis allé… 18 ans qu’il les avait vu en concert lui.

Autant on pourrait se dire que ça fait vraiment vieux con, autant on en a eu la preuve en arrivant. La moyenne d’âge était de 30/35 ans facile et il y avait Vachte de monde. Comme quoi c’est une race en devenir. ^_^;;

En première partie un groupe que je ne connaissais pas The Bravery. Un des nombreux leaflets qu’on nous a distribué pendant le périple pour enfin entrer dans la salle du P.O.P.B. nous vantait ce groupe au nom si insipide par un habile name dropping des plus douteux. Je m’attendais donc à un groupe inutile, déjà vu revu et corrigé. Et bien Je me trompais, mauvaise langue de pute comme je suis. Effectivement on peut trouver dans leurs sons des influences des Strokes, et du pop-rock à la mode, on peut trouver du Robert Smith dans la voix du chanteur mais surtout on y trouve quelques mélodies bien senties, une bonne pèche et un peu d’électro très propre. J’ai vraiment bien aimé et je vous conseille de tenter l’écoute de certaines de leurs chansons comme Unconditional ou Honest Mistake. Si j’ai le temps demain du bureau je retrouverai le fameux texte les décrivant.

Heureusement que je m’étais bien imprégné du dernier album, Playing the Angel, avant la soirée. Je ne lui reprocherai qu’une seule chose c’est d’être un peu trop sombre mais bon, c’est du Depeche Mode hein ? 🙂 Bref le début du concert était surtout dédié à cet album et comme d’habitude il n’y a rien à dire : une version live surpasse de très très loin l’écoute d’un CD. Surtout avec Dave Gahan qui lance les gens et les pousse à réagir.

Mais vraiment le meilleur est arrivé avec les vieux tubes, ce sont ceux qui me rappellent des souvenirs, ceux qui leurs donnent plus d’énergie sur scène aussi ça se voit. Enjoy the silence est un pur moment de bonheur, j’aurais eu envie que ça dure beaucoup plus longtemps. J’ai eu aussi la grosse surprise : LA chanson que j’adore, Shake the Disease, chantée sans autre instrument qu’un synthé… par Martin Gore !! Il a une voix au moins aussi fantastique que son acolyte. Bref je vais pas vous faire l’inventaire des chansons mais je constate quand même que c’est plus sympa de connaître les paroles pour pouvoir chanter… en plus avec le bruit personne n’entend qu’on chante faux 🙂

Bref ce concert était bel et bien la tuerie que j’attendais – j’avais peur d’être un peu déçu – sauf peut-être sur le fait que je trouve que Bercy c’est vraiment chiant : dans la fosse on voit rien si on fait moins d’1m90 et dans les gradins on est trop loin – cf. les photos que j’ai eu un mal fou à prendre. Mais bon, j’imaginais mal DM à l’Élysée-Montmartre.. ou alors non-stop pendant 2/3 mois 🙂

Y'a foule

Avec Julien on a un peu regrettés qu’il n’aient pas joués Black Celebration et Photographic mais bon… allez en 2h on sait très bien qu’on peut pas tout mettre. Une chose est sure, s’ils reviennent, j’essaye d’y retourner.

Scène Depeche Mode

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