Mauï 60 a l’effet mère

Lundi, après un début de matinée de merde où successivement je me déchire le genoux contre ma baignoire et je foire mon permis pour la 3e fois consécutive – de toute manière c’est forcément consécutif ce truc, je reçois un mail du gars John qui me donne le lieu du rendez vous pour le soir même… et merde c’est pas la semaine prochaine le concert de Tahiti 80 ? ah non ? bon avec ma veine il se fera pas à cause de la pluie, du vent ou que sais-je encore.

Bref, quand faut y aller – surtout quand c’est payé, faut y aller. Je ne connaissait pas le lieu. Le Point Éphémère sur le quai de Valmy est une sorte de bar couplé à une salle de concert. Le lieu n’est pas très grand et semble un peu vétuste mais c’est très sympa visiblement.

C’est d’ailleurs assez hallucinant de voir que Tahiti 80 est un groupe assez connu à l’international, surtout au Japon, où ils font des concert assez conséquents, et qu’en france ils remplissent à peine une telle salle dans Paris.
Tant mieux pour moi, là j’étais dans les premiers rangs et les photos que j’ai ramené sont d’un peu meilleure qualité que la miteuse prise de vue floue et baveuse du concert de Jamiroquai.

Les premières parties du concert ont été longues… mais longues !! Je dis peut-être ça parce que je m’y suis fait un peu chier mais très franchement dans le genre j’ai pas la pèche et dans 1/4 d’heure vous serez dans le même état c’était le pompon.
Encore le premier groupe se tenait, scall ou scalp j’ai pas compris leur nom et visiblement le chanteur avait une trouille bleue de parler au micro donc il a été très bref pour expliquer qui il était. Un mec avec une violoncelliste – assez mignonne d’ailleurs – qui chantent des trucs qui font pleurer nottament une reprise du tube de Jevetta Steele : Calling You. C’était sympa pour passer le temps mais pas assez pour ne pas ressentir le mal de dos, de mollets, la fatigue de la journée et puis de toute façon j’ai pas demandé à v’nir au monde !

Mais la suite fut une torture bien pire encore et pour près de 7 chansons !! Bon, je l’accorde j’exagère beaucoup, c’était pas si mal, ça se tenait mais ça se tenait assez mal. La chanteuse de Driving with Andy veut chanter en anglais, passe encore, mais le problème c’est qu’elle semble vouloir se remplir la bouche de marshmallow en même temps, ce qui fait qu’elle est incompréhensible… enfin presque et là le bât blesse encore : des histoires dépressives à souhaits façon ados perdus. Elle nous a prévenu qu’il y allait avoir une chanson chaloupée… bin la chaloupe elle voguait sur mer calme et c’est le moins qu’on puisse dire. À ce moment là du concert on a mal partout, on a envie de trouver une corde et on se demande où est Tahiti 80, 1h30 après le début des hostilités.

Ah enfin ils arrivent, on retrouve le chanteur en duo avec le groupe précédent – en anorak précisons le – et enfin ils sont tous là. Il faut d’abord dire que je ne les connaissais qu’à travers leurs chansons auparavant et encore je n’en connais de quelques unes, je ne savais donc pas vraiment à quoi m’attendre.

Leur prestation était vraiment très très bonne ! Le son est très pop-rock, beaucoup plus pop sur leurs albums je trouve mais sur scène on ressent bien les guitare/basse/batterie caractéristiques. Malgré quelques problèmes techniques ils ont brillament performés pendant près de 1 h 45. Les commentaires du bassiste et ses dialogues improbables avec le chanteur étaient très très drôles, c’était rafraîchissant d’avoir une telle proximité dans un concert, ce qu’à mon avis on ne peut pas avoir dans des salles comme l’Élysées-Montmartre et encore moins à Bercy.

Une des choses amusantes qu’on pouvait observer c’est qu’ils tournaient entre instruments : clavier, percu, batterie, guitare, il n’y en a qu’un qui n’a pas bougé c’est un des guitaristes.

Le final était assez grandiose avec une pèche phénoménale, un bassiste – Pédro – avec un casque de panda, le chanteur – Xavier – qui donne des effets de folie avec les pédales à ses pieds… Un grand moment comme le final d’un feu d’artifice où ça pète bien dans tes oreilles et que tu en redemandes.

Deux détails amusants dans la soirée :
– Une fille qui était devant moi a passé tout le concert pendue à son téléphone, même pendant le final, elle appellait des gens et leur faisait écouter les chansons. Je sais pas si elle a réellement profité du concert au final 🙂
– Le chanteur s’est repris à 3 fois sur une chanson… je ne sais pas s’il se plantait sur les paroles où sur sa guitare. Au moment de se concentrer sur le 3e départ, il se prépare dans un silence de mort, et là je dis à voix haute “Respire !!”, ça le coupe il sourit vite fait et il reprend sans problèmes… ah ah ! J’ai encore réussi à faire mon intéressant ! ^__^

Au final, la journée s’est bien mieux finie qu’elle n’avait commencé… comme quoi il n’y a pas de loi des séries qui tienne 🙂

La musique dans l’appeau

S’il y a moins de posts musicaux ces derniers temps c’est principalement pour deux raisons. D’une part je sors assez peu en ce moment donc je n’ai rien vu de spécial qui mérite un article et d’autre part parce que je me suis rendu compte qu’une bonne partie des musiques dont je parle en général ici sont déjà incluses dans les compils Nova Tunes, que je n’écoutais pas avant mais dont je suis raide dingue depuis quelques mois. Electro-worldo-pop, elles regroupent souvent les mêmes artistes et ça sent un peu la compil des potes de Radio Nova mais bon… au moins le son est là et il est bon.

Mais tout ceci n’arrange pas forcément mes affaires. Et si je m’en foutais ? Et si je ne parlais finalement que de ce que je veux car c’est mon blog et que je ne suis qu’un sale dictateur sur ce dernier ? bin web ! (que ceux qui se souviennent de cette référence meurent de honte ! Immédiatement !)

En ce moment je kiffe grave le dernier Madonna, Hung up. C’est un gros et gras sample sans finesse d’ABBA, c’est un son vintage disco-kitch qui danse -c’est le cas de le dire- sur la vague du revival années 80 mais… mais putain qu’est ce que c’est bon d’écouter ça à donf !! Je rêve d’entendre ce son au cœur d’un gigantesque dancefloor sombre entouré d’anonymes, tous tout autant en transe que moi, et de finir seul dans mon monde avec tous les autres :). Ahh c’que ça doit être bon, ça me ferait presque oublier que je suis pas allé danser depuis un bail et qu’en ce moment ce ne sont ni les plans ni la motivation le Week-end venu qui m’autoriseraient à rendre ce fantasme réel. Bref en attendant je peux me déhancher comme un ouf dans ma chambre où pour le coup je suis vraiment seul… aucun intéret franchement ! ^_^;

On dit que Madonna lance les modes, si c’est le cas on va voir apparaître des paillettes de partout – surtout à la ceinture, des couleurs flashy, ça nous changera des couleurs sombres pour une fois. Par contre on peut remarquer dans le clip qu’à la fin elle joue à DDR… non mais franchement, 5 ans après la mode c’est pas sérieux tout ça. En revanche elle danse bien mieux que la plupart… ah non pardon, que la totalité des danseurs de DDR que j’ai pu voir et c’est sans compter les autres danseurs du clip qui sont vraiment excellents. Je crois pas qu’elle vise le high score et elle fera surement jamais un AAA en dansant comme ça mais là au moins j’appelle ça de la danse.

J’ai eu un flash l’autre jour. Non pas flash 8 avec lequel je m’amuse comme un dingue au boulot mais je me suis souvenu d’une chanson qui date au moins des années … 90 ! C’est dire si c’est vieux et démodé. Bref j’étais tranquille dans un bar à discuter avec des amis quand on entend un son, think (about it) par Lyn Collins – artiste soul morte en début d’année – et là, réaction générale des mecs qui sont là : hey mais c’est qui qui l’avait reprise version ragga celle là ? La réponse m’est revenue dans un flash de lumière divine venue de l’espace infini. Vous avez lu Pratchett ? Vous vous souvenez de la théorie des idées ? bin j’étais sur le chemin de l’une d’elles à ce moment : Patra ! C’est du ragga de l’époque Shabba Ranks donc c’est assez commercial mais merde, c’est ma jeunesse, toute mon adolescence.

C’est grace à VH1 que j’ai vu le clip de Juanes, La Camisa Negra, Je ne sais rien du groupe mais j’ai vraiment aimé le clip – avec un effet de camera aller-retour de la bande pour faire danser les personnages – et le petit air pop-guitare sèche tout en étant très bien rythmé produit l’effet le plus important que puisse avoir une musique selon moi : le balancement de tête… voire de corps. J’aime surtout les changements d’ambiance au sein même de la chanson, simplement en faisant varier la manière de chanter et les instruments présents, on ressent une montée du son, des pauses. C’est un peu de vie dans un univers de couples refrains-paroles qui lasse parfois.

Trop de mode, tue la mode

J’allais tranquillement vers un bar du Marais pour fêter le nouveau job d’une copine dans une grosse agence de pub lorsque je croise une affiche qui m’interpelle directement et pour cause :

Affiche nuit des musiciens 2005

C’est amusant tout de même, quelques semaines après mon article sur ce type de polices à la mode, je tombe sur l’illustration parfaite de mon propos : Une affiche pour une manifestation musicale avec une police du même style (je me demande même si ce n’est pas celle d’Essences Interdites). Ça commence à faire pas mal non ? ^_^

La prochaine fois -comprendre : il faut que je fasse quelques prises de vue pour illustrer mes propos- je parlerais de la platelet dans les outils de communication culturels. Si vous avez des exemples d’ailleurs…

Chronique d’une mort (de rire?) annoncée

J’ai de plus en plus de mal à trouver des phrases vraiment drôles. En même temps j’ai l’impression que les profils que je lis sont de meilleure qualité et que je tombe de plus en plus fréquemment sur des filles qui ne sont pas en conversation chat… est-ce que, à l’instar de Google, Meetic améliorerait l’algorithme de recherche de personne en ligne ?

je sui souriante assez cultivé, j’aime le tuning << trouvez l'intrus j’apprécie les gens entiers, les bonheurs simples <<< si t'es cul-de-jatte, compte pas sur elle. Je suis à la recherche de l’Homme avec un grand H <<< C'est pas la taille qui compte. A vrai dire c’est ma cousine qui vient de m’inscrire .. <<< C'est c'la oui ... si tu es beau+intelligent et rich ms pa superficiel, n’hésite pas! <<< J'ai vérifié pour savoir si c'était ironique, et en fait pas vraiment... ça fait peur. seulement si il vous dit d’échanger des mots, alors que je suis connectée n’hésitez pas << moi j'ai "Rhinocéros" et "Cendrier" en double. ….. je veux juste rencontré quelqu’un de normal, je plaisante… <<< Elle s'est bien rendu compte que ça n'existait pas. Je cherche un homme que je peux admirer car pour aimer, j’ai besoin d’admirer ! <<< J'en connais un qui va finir en vitrine. femme prête à tout pour convoler dans les 3 mois (mariage étant clause héritage) <<< Excellent, par contre je n'ai pas vérifié si c'était sérieux. En ce début de millénaire où les relations virtuelles ont pris le pas sur les vrais sentiments <<< et où on mange des pilules pour se nourrir et où y'a des voitures volantes et puis l'autre il aurait un sabre laser...

Bonjour docteur, c’est la Noiraude à l’appareil

On a tous des problèmes. Et on a tous notre manière à nous de les gérer. Je dirais même plus notre manière de gérer notre vie dépend pas mal de la manière dont on les gérait avant.

Je sais pour avoir vécu une grosse période creuse, à mon niveau bien sur, que je ne revivrais pas les choses aussi mal dans des circonstances similaires. Même si aujourd’hui j’avoue volontier que toutes mes réactions pouvaient vraiment paraître puériles et vaines, je me demande si tout cela na pas son utilité dans ma construction personnelle. Aujourd’hui je ne referais pas les choses de la même manière, je ferais des choix différents car j’ai appris non pas à mieux jauger les autres mais à mieux comprendre mon propre fonctionnement. Jusque là rien de plus normal.

Je ne dis pas que je pourrais supporter plus facilement toute nouvelle épreuve mais je sais maintenant beaucoup mieux me gérer, nottament en me disant quand je suis con, en comprenant pourquoi je suis con et surtout, le plus important, en essayant d’agir contre mes mauvais penchants (non exhaustif et dans le désordre : jaloux, acide, qui aime se morfondre, se dévaloriser, perdre, etc.) J’apprend à me calmer, à positiver au maximum, à essayer de comprendre la raison de mes réactions afin de les rationaliser pour bien intégrer pleinement qu’elle n’ont finalement aucune raison d’être valable.

Et ça fonctionne vraiment pas mal. Je ne suis largement pas encore devenu un gars imbu de lui même pédant – je l’étais déjà un peu ? ^_^ – et trop sur de lui mais au moins je vais bien. Je suis très souvent bien dans mon taff, bien avec mes amis, et même bien avec moi même.

J’ai grandi donc, surement sur le tard par manque d’expérience mais vaut mieux tard que jamais. Mais pourquoi penser à ça maintenant ?

Sans entrer dans les détails, je crois que depuis la seconde, à chaque fois que je tombe réellement amoureux d’une fille c’est une fille chelou dans sa tête. Je ne comprends pas les filles attirées par des machos qui les traitent comme de la merde et pourtant moi aussi j’ai une attirance étrange, illogique, inexplicable -dumoins je crois :)- et surtout très malsaine. Est-ce une envie de protéger – le mythe du prince charmant qui accours sur son cheval blanc – ou une envie d’être reconnu par un être frèle et reconnaissant (car si, dans mes rêves de jeunesse les jeunes filles sont reconnaissantes et plus frèles que moi[*]… il faut que je banisse cette pensée vite fait :)) Je ne sais pas mais on frise parfois le masochisme. Car bien évidemment que consciemment je préférerais vivre avec quelqu’un d’équilibré et totalement bien dans sa peau… mais on a tous des problèmes pas vrai ?

[*] oui, je sais, j’aime la SF ^__^

Ces mots si chair

J’ai une copine qui a monté une pièce de théatre qu’elle joue en ce moment. J’en avais pas mal entendu parler pendant sa mise en place, je voyais des décors passer, les répets se succéder assez souvent pour que tout cela me donne l’eau à la bouche. Malgré tout, je ne savais pas à quoi m’attendre, je savais que c’était un spectacle où elle serait en scène avec un musicien, et où elle conterait des textes autour d’un thème principal : l’érotisme. Bien évidemment que j’ai été d’autant plus curieux, merde on se refait pas ! 🙂

Je n’y suis pas allé pour la première par manque de temps et de motivation ce soir là mais j’ai sauté sur l’occasion la semaine suivante. Direction Porte de Pantin dans un tout petit théatre un peu perdu où, à mon avis, on ne met guère plus de 40 personnes… bon allez 50 s’ils sont pas trop farouches. Quoi qu’on oublie vite ses voisins dans ce spectacle.

Pendant que Dominique accompagne Clara, que ce soit musicalement ou par sa présence et son jeu, elle joue ses textes dans une ambiance douce et feutrée. La mise en en scène, le décor simple mais chaleureux permettent vraiment à Clara de faire ressortir l’érotisme commun à tous ces textes de diverses origines. Son interprétation est vraiment intense et envoutante. J’ai même eu droit à un regard en coin qui m’a fait piquer un fard assez méchant – à cause d’un texte en rapport avec une de mes particularités physiques ^_^. Heureusement que dans le noir, ça se remarque assez peu… mais ça la fait encore rire c’te saleté 🙂

Le spectacle dure jusqu’au 1er Décembre, Je ne sais pas s’il y aura d’autres représentations après, mais je vous conseille d’y faire un tour un mercredi ou un jeudi – les deux jours de représentation – au théatre Darius Milhaud dans le 19e.

Mais que fait la police ?

Je me balladais, sans chanter “la la la”, tranquillement dans mon 11e arrondissement préféré lorsque je suis tombé sur une scène qui n’a fait rire que moi – et sans doutes profondément énervé d’autres puisque ce matin, lorsque je suis passé au même endroit, les affiches avaient disparues pour laisser place à des slogans politiques. J’ai donc bien fait de prendre une photo des affiches côtes à côtes de Rénan Luce et Marie Dauphin:

Affiches de polices similaires

C’est fort non ? Deux affiches pour deux spectacles de musiques actuelles différents, à la même période mais utilisant des typos très voire trop similaires. Ça pourrait être un hasard, ça pourrait être un jeu facétieux des colleurs qui ont, eux aussi, remarqué la similitude. Après tout, c’est peut-être un hasard, une coïncidence qui a mené ces deux graphistes à utiliser ce style… oui mais !

Mais ceux qui s’intéressent un peu à la création graphique et aux musiques acutelles se souviennent aussi du logo du Printemps de Bourges 2005, réalisé par Lola Duval.

Le Printemps de Bourges par Lola Duval

Lola Duval est une graphiste typographe très réputée qui a bossé nottament pas mal de temps pour le Batofar. Il est donc à peu près normal qu’elle lance des tendances qui sont suivies par les créas qui veulent rester dans l’ère du temps. C’est souvent le cas dans nos métiers, ce n’est pas tant une affaire de moutons de panurges mais plutôt de faire correspondre la communication parlante et efficace plus facilement. Très souvent ces opérations de communications sont limitées dans le temps. Elles ne nécéssitent pas forcément de s’ancrer dans un processus créatif lourd pour obtenir un effet à long terme mais plutôt trouver le moyen pour le produit d’obtenir une reconnaissance, de nom ou d’ambiance, rapide. D’où les cabinets de tendances qui donnent des indications sur les couleurs, les formes, les thèmes à utiliser sur une année donnée afin de rendre son discours impactant. Ici c’est moins un effet de tendanceur que de prescriptrice d’opinion qui influence pas mal de graphistes.

Pourtant une de ses anciennes élèves l’avait déjà coiffée au poteau en septembre 2004 avec la conception artistique d’un stand présent aux Galeries Lafayettes V.O. : Essences Interdites. Ne l’y cherchez plus, il n’existe plus pour diverses raisons mais il reste quelques souvenirs.

Essences Interdites

Étonnant non ? ^_^

James L’Iroquois

C’était mon jour de chance Vendredi visiblement.. enfin mon jour de côte plus exactement. Je ne saurais dire pourquoi, c’est peut-être, voire même sûrement, ce qu’il se passe quand je suis bien.

Le premier cas s’est déroulé le midi alors que j’allais tranquillement avec mes collègues en direction de notre lieu de sustentation, lorsque nous croisâmes une jeune fille physiquement très gentille, accompagnée de deux marmots qui ne devaient pas lui appartenir, qui me décrocha un sourire absolument radieux. J’étais à ce moment en train de dire… bah des conneries comme d’habitude – donc j’avais surement un visage souriant ce qui explique peut-être son geste, mais je me suis retrouvé assez bloqué à ce moment. Inutile de dire que je n’ai rien fait, je pense que ce n’était ni le lieu ni l’occasion et puis si ça se trouve je la reverrais dans le quartier. En tout cas ça fait très bien plaisir.

La suite nécéssite plus d’explication et de mise en scène. Remettons les choses dans leur contexte chronologique.

Le gars John vient à mon bural pour qu’on puisse tranquillement se diriger vers Bercy, la soirée s’annonce bien c’est le concert de Jamiroquai !!!

Arrivé là bas j’avais deux personnes à contacter … j’en ai vu aucune, maleureusement : l’une injoignable et les autres en retard. Vu le peuple qu’il y avait dans Bercy, il était totalement utopique d’espèrer même les retrouver là-bas. C’est d’ailleurs le problème qu’a eu une jeune fille qui n’arrivait pas à retrouver ses amis qui n’avaient pas de portable. Et comme elle s’est retrouvée seule, elle nous à demandé si elle pouvait rester avec nous pendant le concert (^____^). Une espagnole qui parle pas français – mais très très bien anglais – hôtesse de l’air oblige. donc pas de soucis pour communiquer. Elle s’est avérée de très bonne compagnie pendant le concert, visiblement elle aime la fête et aime danser.

J’ai donc eu un peu de mal à vraiment me concentrer sur le concert proprement dit au début, surtout que ça a commencé assez mollement. Pendant une demi heure les chansons étaient là, étaient bien mais… je sais pas : pas d’ambiance, pas la pèche, puis… Puis ils ont commencé à Jouer Love Foolosophy et c’est à ce moment que l’ambiance est montée. Les musiciens, guitariste, bassiste, percu sont partis dans des solos, plus dignes d’un vrai concert que des simples reprises au temps près des versions de l’album. Naturellement, Alright a levé les bras et les voix, et enfin ponctué par Deeper Underground avec un gros son qui tache et des gens qui sautent de partout j’ai été largement rassuré et pas dégouté d’avoir pris mon billet.

Concernant le gars Jay-K en lui même j’ai été assez déçu qu’il change pas de chapeau pendant le concert, j’aurais vraiment aimé le voir avec son espèce de gros truc blanc. Enfin de toute façon dans la fosse quand tu fais 1m71 comme moi c’est pas facile de le voir souvent à la limite on peut l’appercevoir dans un trou entre deux épaules avec un peu de chance mais c’est se gacher le concert que de rester sur la pointe des pieds tout le temps. Ce qui éneve un peu c’est parfois de voir de grands échalas juste devant soi et qui… ne bougent pas d’un poil… pas de mouvement de tête au rythme de la musique, pas de saut pour marquer l’entrain d’un moment agréable et foulesque.. non rien, à se demander s’ils apprécient vraiment le spectacle et pourquoi ils sont là. M’enfin bon, ça ne m’a pas empèché de bien m’amuser.

Deux heures de concert ça va mais, pour aller voir Jamiroquai, je trouve c’est un peu juste car il y a trop de chansons qu’il n’a pas eu le temps de faire et qui pourtant semblent évidentes, comme par exemple le premier single de son dernier album. Pourtant il en a chanté d’autres de cet album mais pas celle là. Pareil pour Too young to die, bon je sais, elle est pas récente mais quand même. Enfin bref c’est du chipotage et il lui aurait fallu 4-5h de concert s’il avait fallu contenter tout le monde 🙂

En tout cas j’en suis sorti content et j’apprécie encore plus qu’avant ses albums maintenant.

Et deudeu !!

Eh oui ça passe pas forcément vite mais ça passe quand même, ça fait deux ans que j’ai ouvert ce blog. J’en vois souvent passer et fermer sur le net de ces blogs où y’a pas grand chose à dire, où on parle beaucoup au début, on part dans de long discours sur la vie, l’univers et tout le reste mais dont on se lasse vite.

J’ai surement moins de choses intéressantes à raconter ces derniers temps qu’aux débuts mais je n’ai pas l’intention de laisser tomber ce blog pour le moment, au contraire je pense qu’il me faudra élargir les sujets dont je parle. Mon but ici c’est de parler de trucs que j’aime bien, de faire découvrir des choses aux gens comme le japon -même si je suis bien conscient que d’autres sites le font bien mieux que moi- les musiques que j’écoute, etc.

Je ne suis pas fan des coups de gueule qui ammènent via le buzz toute leur bande de voyeurs. D’accord ça fait grimper le nombre de visiteurs mais j’ai peur que ce ne soient pas des visites de forcément bonne qualité 🙂 Donc je reste sur la même ligne éditoriale : que du beau, du bon, dubonnet… ah ouais les jeux de mots pourris j’arrête pas non plus… ce ne serait pas moi vous comprenez 🙂