Voilà sur quoi je bosse en ce moment :
et
J’y parle de boulot, après tout puisque ça prends une bonne partie de la vie, autant l’apprécier.
Voilà sur quoi je bosse en ce moment :
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Avant d’entamer mon sempiternel article de nouvelle année qui recueillera comme à son habitude mes promesses non-électorales 2008, je vais vous parler de la dure vie de mannequin top-modèle.
Non je n’ai pas regardé l’émission de télé-crochet récente où, pendant une session de zapping forcené, j’ai pu apercevoir le croisement de Nana Mouskouri et de Fox Mulder. rigolo. J’en ai beaucoup entendu parler mais je n’ai vu aucun épisode. Et je m’en fous je crois.
Ici le mannequin c’est moi. J’ai les mensurations taille/poids, les même que Kate Moss. Ce soir là j’avais les vêtements et les accessoires, ça aide d’avoir des assistantes de talent, j’avais le style, normal direz-vous…. si si vous l’avez dit, et surtout j’avais froid !!!
Ah merde, non mais franchement faire des photos en plein hiver comme ça en pleine impasse, c’est chaud, enfin non, enfin vous m’avez compris. Recouvert entre chaque pose d’une couverture du plus bel effet, Comme James Brown sur scène chantant please please. Sauf que je ne chante pas. Les voisins auraient gueulé, et moi même je n’aurais pas été très content de la prestation c’est dire. En tout cas je vous assure que prendre la pose à moitié dévètu, – ou vétu comme vous le sentez – un soir de mois de décembre sur les pavés glacés c’est vraiment pas un travail de tout repos.
Dans quelques jours le résultat final, en attendant…
Finalement, avoir un grand sapin majestueux, si si il l’est, pour seulement 15€, c’est pas si difficile que ça. 🙂
Non, je ne suis pas mort, mais je me tue au travail. En ce moment c’est rythme de folie de 10/14h jour 7/7… et c’est pas facile. 🙂
J’espère pouvoir prendre une pause en Septembre mais c’est pas encore gagné 🙂
J’allais tranquillement vers un bar du Marais pour fêter le nouveau job d’une copine dans une grosse agence de pub lorsque je croise une affiche qui m’interpelle directement et pour cause :
C’est amusant tout de même, quelques semaines après mon article sur ce type de polices à la mode, je tombe sur l’illustration parfaite de mon propos : Une affiche pour une manifestation musicale avec une police du même style (je me demande même si ce n’est pas celle d’Essences Interdites). Ça commence à faire pas mal non ? ^_^
La prochaine fois -comprendre : il faut que je fasse quelques prises de vue pour illustrer mes propos- je parlerais de la platelet dans les outils de communication culturels. Si vous avez des exemples d’ailleurs…
Je me balladais, sans chanter “la la la”, tranquillement dans mon 11e arrondissement préféré lorsque je suis tombé sur une scène qui n’a fait rire que moi – et sans doutes profondément énervé d’autres puisque ce matin, lorsque je suis passé au même endroit, les affiches avaient disparues pour laisser place à des slogans politiques. J’ai donc bien fait de prendre une photo des affiches côtes à côtes de Rénan Luce et Marie Dauphin:
C’est fort non ? Deux affiches pour deux spectacles de musiques actuelles différents, à la même période mais utilisant des typos très voire trop similaires. Ça pourrait être un hasard, ça pourrait être un jeu facétieux des colleurs qui ont, eux aussi, remarqué la similitude. Après tout, c’est peut-être un hasard, une coïncidence qui a mené ces deux graphistes à utiliser ce style… oui mais !
Mais ceux qui s’intéressent un peu à la création graphique et aux musiques acutelles se souviennent aussi du logo du Printemps de Bourges 2005, réalisé par Lola Duval.
Lola Duval est une graphiste typographe très réputée qui a bossé nottament pas mal de temps pour le Batofar. Il est donc à peu près normal qu’elle lance des tendances qui sont suivies par les créas qui veulent rester dans l’ère du temps. C’est souvent le cas dans nos métiers, ce n’est pas tant une affaire de moutons de panurges mais plutôt de faire correspondre la communication parlante et efficace plus facilement. Très souvent ces opérations de communications sont limitées dans le temps. Elles ne nécéssitent pas forcément de s’ancrer dans un processus créatif lourd pour obtenir un effet à long terme mais plutôt trouver le moyen pour le produit d’obtenir une reconnaissance, de nom ou d’ambiance, rapide. D’où les cabinets de tendances qui donnent des indications sur les couleurs, les formes, les thèmes à utiliser sur une année donnée afin de rendre son discours impactant. Ici c’est moins un effet de tendanceur que de prescriptrice d’opinion qui influence pas mal de graphistes.
Pourtant une de ses anciennes élèves l’avait déjà coiffée au poteau en septembre 2004 avec la conception artistique d’un stand présent aux Galeries Lafayettes V.O. : Essences Interdites. Ne l’y cherchez plus, il n’existe plus pour diverses raisons mais il reste quelques souvenirs.
Étonnant non ? ^_^
… je suis juste ultra-charette en ce moment ! 🙂
En effet, je n’ai pas eu le temps de déprimer pour cette occasion du 14 février. Décidément, entre Noël, seul, et le nouvel an, très calme, je n’aurais respecté aucune fête consacrée. Tout part en couilles ma bonne dame, y’a plus de saisons.
Ce soir là, je suis allé dans une soirée organisée par l’agence Verbe, une filiale de Publicis qui s’occupe d’éditing et d’Éditing… quelle différence ? simple le premier est la branche de la communication basée sur les produits d’éditions papier – type magazines d’entreprise, etc. – et l’autre c’est… un magazine créé par la boite pour vendre la boite.
Je dois avouer que c’est assez fort : ils vendent leur métier en utilisant ce qu’il font de mieux, un mag. En y regardant mieux, le contenu est tout simplement celui d’une plaquette avec les références et autres articles dithyrambiques sur l’agence. On y trouve finalement peu de choses vraiment intéréssantes si ce n’est la Charte graphique et la mise en page qui sont vraiment pas mal du tout. C’est joli, équilibré et morderne.
À part ça la soirée était pas top mais je m’en doutais. Déjà il vaut mieux connaître quelques personnes parmis la foule pour discuter un peu car il n’y a pas vraiment moyen de s’incruster dans un groupe.
Avec une population formée, je pense, à 90% de gens de chez Publicis nous n’étions pas vraiment dans notre bocal mais qu’à cela n’a tenu[*] : si l’on ne peut discuter lors d’un cocktaïl dînatoire, il faut manger !!
Alors on a mangé, on a bu comme pas mal de piques assiettes du coin- et il y en a je vous l’assure, on a échangé des propos tout à fait vides de sens et d’intérets avec des gens quand même –il est bon le dessert ?– mais le plus intéressant c’était quand même de visiter le lieu où la teuf était organisée.
C’est la première fois que j’allais au Palais de Tokyo, haut-lieu culte de la création contemporaine sur Paris. Parmis les habitués du coin on peut y trouver du André, un peu de japonisant -mais pas tant que ça compte tenu du nom du lieu- et des œuvres artistiques qui changent régulièrement.
Je suis nottament passé dans une cage de 2m² chauffée à 42° en fils de fers barbelés … elle représente les conditions de vie des prisonniers de Guantanamo… et effectivement on se fait une bonne idée de ce que ça doit être. Comme d’hab avec les créations contemporaines les explications sont aussi, voir plus, importantes que les œuvres en elles-même.
Bref c’était intéressant mais pas bandant. Ça m’aura fait passer une soirée sympa tout de même et maintenant il faudrait que j’aille voir l’expo Jean Hélion à Pompidou si elle n’est pas finie 🙂
[*] “qu’à cela ne tienne” au passé simple ça ne donne pas ça ? ^_^