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Klimt tourisme et fêtes de fin damnée

Vachte, ça fait un moment que je n’avais pas posté. Ce n’est pas du tout faute d’envie mais surtout de temps : le taff comme d’hab. Surtout que j’écris assez lentement. Je prends du temps pour écrire mes articles, je les relis, j’essaye de m’appliquer un peu sur le style pour éviter tout ce que me reprochaient mes profs de français à l’époque comme les répétitions, les lourdeurs de style, les fautes -même si je dois en laisser passer pas mal. Au final je dois donc réserver facilement une bonne heure à la rédaction d’un article depuis l’ouverture de notepad à la mise en forme dans l’interface d’administration. Et ces derniers jours j’en ai eu peu, du temps.

Oh, je n’ai pas arrêté de vivre pour autant mais moins tout de même. J’ai même pu voir Oz en vitesse. D’ailleurs c’est marrant parce que je me suis rendu compte que lui vivant à Tokyo et moi à Paris, je le voyais plus souvent que bien d’autres personnes qui doivent vivre à moins de 100 Km de chez moi de qui je n’ai que peu de nouvelles ou bien que j’ai perdu de vue avec le temps. Est-ce que c’est vraiment marrant d’ailleurs…

Je me suis cultivé et je me suis rendu compte qu’il faut souffir atrocement pour être un peu moins bête. Si si je suis allé avec Clara voir l’exposition Vienne 1900 au Grand Palais. Très jolie expostion qui présentait des Œuvres de Klimt, Moser, Schiele et Kokoschka. Si ce dernier m’a étonné par ses peintures torturées – mais je suis blindé depuis que j’ai vu du Francis Bacon – c’est Schiele que j’ai découvert avec plaisir. Son dessin est très proche parfois de la BD tout en étant influencé par les codes – ou les non-codes – de leur mouvement. En fin de compte je ne connaissais que Klimt ce qui m’a permis de constater encore une fois qu’on ne peut vraiment apprécier une peinture qu’en la voyant réellement. Toutes les reproductions photographiques imprimées ne rendent pas le grain, les traits, l’ambiance lumineuse comme la peinture le mérite et c’est vraiment dommage parfois.
Au début de l’expo je ne savais pas vraiment quoi regarder. Les thèmes ? Bof ça reste banal ici. Non c’est dans le traitement des formes, des positions et des expressions que réside le secret, dans l’utilisation des aplats – nottament dorés chez Klimt – dans l’oubli volontaire des perspectives des paysages, dans les contreformes. C’est là que leur peinture prend toute sa signification et j’ai mis un moment pour le comprendre.
Pourtant je me fais souvent le reproche d’aller voir des expo sans me renseigner d’abord sur les significations ou sur les intentions des artistes. Alors je me renseigne par la suite et paf, impossible de vérifier sur la vraie peinture. C’est ballot! 🙂 Car non je ne paierai pas un de ces mini-magnétos, qui, soit dit en passant, ont franchement l’air de téléphones portables on se croirait entouré de gens au téléphone. Alors je me console avec les explications murales qui sont malgré tout très bien faites. Ah ça oui, on est pas aidés par les noms des œuvres.
Vous ne voyez pas où est la souffrance vous ? C’est surement parce que vous n’avez pas eu comme nous la magistrâââââle idée d’aller faire la queue – oui les réservations sont finies depuis un moment – près de deux heures pour voir l’expo !! Pour couronner le tout, on a fait ça une des deux journées où il a neigé comme vache qui pisse – je sais, je sais, mais ça résume bien. Je n’aime pas la neige de base mais la neige parisienne c’est vraiment la plaie totale elle devient gadoue, elle est bien dégueux : faut vraiment être pervers masochiste pour aimer la neige à Paris… et même ailleurs si vous voulez mon avis. Heureusement devant moi il y avait une jeune fille très très jolie. Donc j’ai essayé de faire un peu rire autour de moi, ce qui a plutôt fonctionné à priori. J’ai nottament commencé à me moquer d’une bande musicale qui passait sans cesse, comme un running-gag, jusqu’à ce qu’on s’approche de l’entrée, frigorifiés, et qu’on se rende compte que ce n’était pas une bande sonore : c’était un vrai monsieur qui jouait réellement avec son chapeau devant lui. Franchement comme ça, dans le froid, la neige et j’imagine la fatigue de rester sur place j’ai été admiratif. En plus il semblait gentil comme tout ce monsieur. Bref bien évidemment que j’ai donné – ça m’arrive peu donc ça se note. À un moment on a fini par arriver, par enfin entrer dans la chaleur du hall principal et là, malgré quelques espoirs, nourris sur rien, la jeune fille que je trouvais mignonne nous a dit tout simplement Bonne expo ! avant de partir devant sans se retourner avec des pétales de sakura qui volent, emportées par le vent, et un magnifique coucher de soleil… j’en fais trop ? hmm… bref elle est partie mais bon j’étais déjà accompagné et j’allais pas faire mon lourd… si ? j’aurais dû ? Peut-être…

Mes fêtes se sont plutôt bien passées. J’ai passé mon nouvel an chez des amis qui organisaient un dîner, puis soirée à la coule pour l’occasion. J’avais peur de pas être très coule ce soir là donc à la base j’aurais préféré un plan grosse teuf pour penser à rien sur de la musique répétitive et forte mais ça s’est très bien passé y’avait plein de gens sympa et je n’ai pas eu le temps de faire mon ours un seul instant. On a (très) bien mangé, il y avait de la (très) bonne musique, on a (très) bien ri… cette soirée était donc (très) bien. 🙂

C’est après que j’ai fait ma petite déprime post fin d’année. Elle est cyclique, je la fais quasi tous les ans… J’essaye de ne pas en faire trop profiter les autres mais c’est pas tout le temps facile. Ça devrait passer rapidement 🙂

Mais c’est aussi et surtout la période où on prend ses bonnes résolutions pour l’année et vu comme je me suis mis au cul celles de l’année dernière de manière ridicule – ouais ouais, je fais le même poids – j’ai cette année décidé d’en prendre trois qu’il faudrait idéalement réaliser. J’ai décidé de les prendre simples, ne nécéssitant pas d’effort particulièrement soutenu sur le long terme et pas forcément ‘bonnes’. Les voici :

  • Au moins une fois, prendre une bonne cuite (avec des potes de préférence !!)
  • Au moins une fois, prendre de la drogue (je n’ai pour l’instant jamais testé de subtance illicite o_O)
  • Au moins une fois, avoir un rapport sexuel (\^_^/)

Au moins c’est direct, clair, net, précis, concis et merde je dois pouvoir y arriver là quand même. Bon, je sais y’a des gens pour qui c’est le lot quotidien enfin… hebdomadaire mais pas moi alors va quand même falloir y mettre du mien.

Sur ce j’espère aussi bien sinon mieux que l’année dernière, en tout cas mieux qu’elle a commencé, je vous souhaite donc à tous et à toutes une excellente année 2006 !!!

(T1, je poste pas souvent mais je me fous pas de votre gueule hein ? ^_^)

Alakazam ? Abracadabra ?

Laché par tout le monde pour des raisons aussi foireuses que J’ai déjà une soirée de prévue, j’aime pas la foule ou encore plus mesquin Je me suis fait opéré de l’appendicite donc je peux pas encore trop bouger, c’est seul que je me suis rendu au concert de Hocus Pocus à l’Élysées-Montmartre vendredi dernier. Au début c’est bizarre d’aller à un concert tout seul mais après on s’en tape totalement. Alors oui, je l’accorde le fait que le concert était une tuerie avec du très bon son et un groupe excellent aide surement pas mal mais il fallait quand même que ce soit dit 🙂

À mon arrivée, deux DJ des C2C, vainqueurs DMC en équipe de ces dernières années je crois, chauffaient la piste avec du bon son. Parfait pour aller au toilettes, et se trouver un bon petit coin pour essayer de pas se retrouver derrière des têtes plus grandes que moi pendant le concert. C’est stratégique d’aller dans un concert en fait. On va dire que je m’en suis pas trop mal tiré même si je n’étais pas aussi bien placé que pour celui de Tahiti 80.

hocus pocus

En première partie, les Procussions, que je connaissais surtout pour leurs participations dans l’album 73 touches, ont fait une belle démonstration de bon hip-hop aux instrus qui bougent la tête de tout le public dans le même rythme. Pas d’instrument mais des instru DJ, ils ont sur scène une énergie phénoménale. Bon, autant le dire clairement, j’ai eu du mal à les photographier sans flou. En fait je n’ai réussi qu’à en prendre un, le plus mou : Je me suis attaqué au plus faible un peu comme font les hyènes. Parfaits pour chauffer l’ambiance, je me suis même dit que le son était vraiment pas mal pour une première partie, c’est rare il faut le noter. Je vais surement essayer de me pencher un peu plus sur ce qu’ils font.

Procussions

Puis les mecs du groupe arrivent. Je ne connaissais que leur dernier album – excellent – et une bonne réputation sur scène. Mais en fait c’est encore pire que ça !! Enfin.. mieux quoi 🙂
Ils ont vraiment mis une ambiance de folie dans une salle déjà chauffée par les Procussions. Avec un rap efficace, des influences qui sont aussi les miennes, celles qui m’ont fait aimé le hip-hop et celles aussi qui, lorsqu’abandonnées par le Pap/RnB pourri qu’on voit fleurir sur les radios et chez les majors, m’ont fait penser que je n’aimais plus ce style. J’ai retrouvé le savant mélange d’un son travaillé, d’un rap qui parle d’autres choses que de beaufferies sans intéret, à la fois nostalgique tout en regardant vers le futur.

hocus pocus

hocus pocus

Je qualifierais HP de hip-hop/Jazz. Je ne sais pas si c’est exactement l’appellation qui leur convient mais c’est celle qui me décrit mieux leur style. Car outre le DJ inévitable -et heureusement!- Hocus Pocus est quand même un groupe formé de musiciens, on a donc retrouvé sur la scène une basse, un clavier, une guitare, batterie mais aussi une section cuivre -sax, trompette, flûte traversière- qui donnaient nottament à la chanson 73 touches, chanson dont j’avais déjà parlé, une puissance qu’aucune instru sur vynil n’aurait pu rendre.

hocus pocus

hocus pocus

Et c’est au moment où je me disais que ça déchire grave qu’ils ont fait un truc qui m’a mis sur le cul : inviter les Procussions sur scène avec eux. Accompagnés d’une chanteuse, Dajla – et non Djala comme je le croyais au début, mélange de français et d’anglais, j’avais des bras qui sautaient tout autour de moi, des têtes qui bougaient, des gens qui connaissaient les paroles par cœur, des refrains scandés par tout le monde, un grand moment où plus rien n’existait que la musique et les artistes.

hocus pocus

hocus pocus

hocus pocus

Une interlude a permis à tous les C2C de montrer leur talent et là dessus rien à objecter. Ils sont vraiment très très bon, synchro, de bonne idées de mixes, avec un peu de spectacle – genre tous à la queue-leu-leu sur une même platine – pour pas se croire en soirée non plus. Passes-passes, scratchs à foison sur du rap, du jazz, ou même su la musique de Pulp Fiction, que des perles qui n’appellent qu’une seule réaction : Ah ouais quand même !

hocus pocus

Vous l’aurez compris, c’est mon concert de l’année, une pure merveille et j’ai qu’une envie c’est qu’ils reviennent jouer un de ces quatre. Un petit regret pour eux par contre, il m’a semblé que la salle n’était pas si remplie que cela. Moins que pour certaines soirées -nulles au passage- que j’ai passé là-bas et moins que pour Raphaël Saadiq. Je comprends pas que le public boude ce genre d’artistes.

hocus pocus

Davel by Microsoft & EURO RSCG

C’était il y a quelques années maintenant – 1999, si vous avez encore vos exemplaires de Joystick de l’époque :). Alors aujourd’hui je peux dire fièrement que j’ai été mannequin à une époque et me la pèter en soirée branchée à l’Étoile ou au V.I.P. À coté de celà, c’est vrai que j’ai une gueule de con là dessus – je sais, je tends le bâton pour me faire battre – mais le brief était clair : soit arrogant !!!.
Mission accomplie.

Moi en catho-vieille France, vous y croyez vous ?

Mauï 60 a l’effet mère

Lundi, après un début de matinée de merde où successivement je me déchire le genoux contre ma baignoire et je foire mon permis pour la 3e fois consécutive – de toute manière c’est forcément consécutif ce truc, je reçois un mail du gars John qui me donne le lieu du rendez vous pour le soir même… et merde c’est pas la semaine prochaine le concert de Tahiti 80 ? ah non ? bon avec ma veine il se fera pas à cause de la pluie, du vent ou que sais-je encore.

Bref, quand faut y aller – surtout quand c’est payé, faut y aller. Je ne connaissait pas le lieu. Le Point Éphémère sur le quai de Valmy est une sorte de bar couplé à une salle de concert. Le lieu n’est pas très grand et semble un peu vétuste mais c’est très sympa visiblement.

C’est d’ailleurs assez hallucinant de voir que Tahiti 80 est un groupe assez connu à l’international, surtout au Japon, où ils font des concert assez conséquents, et qu’en france ils remplissent à peine une telle salle dans Paris.
Tant mieux pour moi, là j’étais dans les premiers rangs et les photos que j’ai ramené sont d’un peu meilleure qualité que la miteuse prise de vue floue et baveuse du concert de Jamiroquai.

Les premières parties du concert ont été longues… mais longues !! Je dis peut-être ça parce que je m’y suis fait un peu chier mais très franchement dans le genre j’ai pas la pèche et dans 1/4 d’heure vous serez dans le même état c’était le pompon.
Encore le premier groupe se tenait, scall ou scalp j’ai pas compris leur nom et visiblement le chanteur avait une trouille bleue de parler au micro donc il a été très bref pour expliquer qui il était. Un mec avec une violoncelliste – assez mignonne d’ailleurs – qui chantent des trucs qui font pleurer nottament une reprise du tube de Jevetta Steele : Calling You. C’était sympa pour passer le temps mais pas assez pour ne pas ressentir le mal de dos, de mollets, la fatigue de la journée et puis de toute façon j’ai pas demandé à v’nir au monde !

Mais la suite fut une torture bien pire encore et pour près de 7 chansons !! Bon, je l’accorde j’exagère beaucoup, c’était pas si mal, ça se tenait mais ça se tenait assez mal. La chanteuse de Driving with Andy veut chanter en anglais, passe encore, mais le problème c’est qu’elle semble vouloir se remplir la bouche de marshmallow en même temps, ce qui fait qu’elle est incompréhensible… enfin presque et là le bât blesse encore : des histoires dépressives à souhaits façon ados perdus. Elle nous a prévenu qu’il y allait avoir une chanson chaloupée… bin la chaloupe elle voguait sur mer calme et c’est le moins qu’on puisse dire. À ce moment là du concert on a mal partout, on a envie de trouver une corde et on se demande où est Tahiti 80, 1h30 après le début des hostilités.

Ah enfin ils arrivent, on retrouve le chanteur en duo avec le groupe précédent – en anorak précisons le – et enfin ils sont tous là. Il faut d’abord dire que je ne les connaissais qu’à travers leurs chansons auparavant et encore je n’en connais de quelques unes, je ne savais donc pas vraiment à quoi m’attendre.

Leur prestation était vraiment très très bonne ! Le son est très pop-rock, beaucoup plus pop sur leurs albums je trouve mais sur scène on ressent bien les guitare/basse/batterie caractéristiques. Malgré quelques problèmes techniques ils ont brillament performés pendant près de 1 h 45. Les commentaires du bassiste et ses dialogues improbables avec le chanteur étaient très très drôles, c’était rafraîchissant d’avoir une telle proximité dans un concert, ce qu’à mon avis on ne peut pas avoir dans des salles comme l’Élysées-Montmartre et encore moins à Bercy.

Une des choses amusantes qu’on pouvait observer c’est qu’ils tournaient entre instruments : clavier, percu, batterie, guitare, il n’y en a qu’un qui n’a pas bougé c’est un des guitaristes.

Le final était assez grandiose avec une pèche phénoménale, un bassiste – Pédro – avec un casque de panda, le chanteur – Xavier – qui donne des effets de folie avec les pédales à ses pieds… Un grand moment comme le final d’un feu d’artifice où ça pète bien dans tes oreilles et que tu en redemandes.

Deux détails amusants dans la soirée :
– Une fille qui était devant moi a passé tout le concert pendue à son téléphone, même pendant le final, elle appellait des gens et leur faisait écouter les chansons. Je sais pas si elle a réellement profité du concert au final 🙂
– Le chanteur s’est repris à 3 fois sur une chanson… je ne sais pas s’il se plantait sur les paroles où sur sa guitare. Au moment de se concentrer sur le 3e départ, il se prépare dans un silence de mort, et là je dis à voix haute “Respire !!”, ça le coupe il sourit vite fait et il reprend sans problèmes… ah ah ! J’ai encore réussi à faire mon intéressant ! ^__^

Au final, la journée s’est bien mieux finie qu’elle n’avait commencé… comme quoi il n’y a pas de loi des séries qui tienne 🙂

La musique dans l’appeau

S’il y a moins de posts musicaux ces derniers temps c’est principalement pour deux raisons. D’une part je sors assez peu en ce moment donc je n’ai rien vu de spécial qui mérite un article et d’autre part parce que je me suis rendu compte qu’une bonne partie des musiques dont je parle en général ici sont déjà incluses dans les compils Nova Tunes, que je n’écoutais pas avant mais dont je suis raide dingue depuis quelques mois. Electro-worldo-pop, elles regroupent souvent les mêmes artistes et ça sent un peu la compil des potes de Radio Nova mais bon… au moins le son est là et il est bon.

Mais tout ceci n’arrange pas forcément mes affaires. Et si je m’en foutais ? Et si je ne parlais finalement que de ce que je veux car c’est mon blog et que je ne suis qu’un sale dictateur sur ce dernier ? bin web ! (que ceux qui se souviennent de cette référence meurent de honte ! Immédiatement !)

En ce moment je kiffe grave le dernier Madonna, Hung up. C’est un gros et gras sample sans finesse d’ABBA, c’est un son vintage disco-kitch qui danse -c’est le cas de le dire- sur la vague du revival années 80 mais… mais putain qu’est ce que c’est bon d’écouter ça à donf !! Je rêve d’entendre ce son au cœur d’un gigantesque dancefloor sombre entouré d’anonymes, tous tout autant en transe que moi, et de finir seul dans mon monde avec tous les autres :). Ahh c’que ça doit être bon, ça me ferait presque oublier que je suis pas allé danser depuis un bail et qu’en ce moment ce ne sont ni les plans ni la motivation le Week-end venu qui m’autoriseraient à rendre ce fantasme réel. Bref en attendant je peux me déhancher comme un ouf dans ma chambre où pour le coup je suis vraiment seul… aucun intéret franchement ! ^_^;

On dit que Madonna lance les modes, si c’est le cas on va voir apparaître des paillettes de partout – surtout à la ceinture, des couleurs flashy, ça nous changera des couleurs sombres pour une fois. Par contre on peut remarquer dans le clip qu’à la fin elle joue à DDR… non mais franchement, 5 ans après la mode c’est pas sérieux tout ça. En revanche elle danse bien mieux que la plupart… ah non pardon, que la totalité des danseurs de DDR que j’ai pu voir et c’est sans compter les autres danseurs du clip qui sont vraiment excellents. Je crois pas qu’elle vise le high score et elle fera surement jamais un AAA en dansant comme ça mais là au moins j’appelle ça de la danse.

J’ai eu un flash l’autre jour. Non pas flash 8 avec lequel je m’amuse comme un dingue au boulot mais je me suis souvenu d’une chanson qui date au moins des années … 90 ! C’est dire si c’est vieux et démodé. Bref j’étais tranquille dans un bar à discuter avec des amis quand on entend un son, think (about it) par Lyn Collins – artiste soul morte en début d’année – et là, réaction générale des mecs qui sont là : hey mais c’est qui qui l’avait reprise version ragga celle là ? La réponse m’est revenue dans un flash de lumière divine venue de l’espace infini. Vous avez lu Pratchett ? Vous vous souvenez de la théorie des idées ? bin j’étais sur le chemin de l’une d’elles à ce moment : Patra ! C’est du ragga de l’époque Shabba Ranks donc c’est assez commercial mais merde, c’est ma jeunesse, toute mon adolescence.

C’est grace à VH1 que j’ai vu le clip de Juanes, La Camisa Negra, Je ne sais rien du groupe mais j’ai vraiment aimé le clip – avec un effet de camera aller-retour de la bande pour faire danser les personnages – et le petit air pop-guitare sèche tout en étant très bien rythmé produit l’effet le plus important que puisse avoir une musique selon moi : le balancement de tête… voire de corps. J’aime surtout les changements d’ambiance au sein même de la chanson, simplement en faisant varier la manière de chanter et les instruments présents, on ressent une montée du son, des pauses. C’est un peu de vie dans un univers de couples refrains-paroles qui lasse parfois.

Trop de mode, tue la mode

J’allais tranquillement vers un bar du Marais pour fêter le nouveau job d’une copine dans une grosse agence de pub lorsque je croise une affiche qui m’interpelle directement et pour cause :

Affiche nuit des musiciens 2005

C’est amusant tout de même, quelques semaines après mon article sur ce type de polices à la mode, je tombe sur l’illustration parfaite de mon propos : Une affiche pour une manifestation musicale avec une police du même style (je me demande même si ce n’est pas celle d’Essences Interdites). Ça commence à faire pas mal non ? ^_^

La prochaine fois -comprendre : il faut que je fasse quelques prises de vue pour illustrer mes propos- je parlerais de la platelet dans les outils de communication culturels. Si vous avez des exemples d’ailleurs…

Chronique d’une mort (de rire?) annoncée

J’ai de plus en plus de mal à trouver des phrases vraiment drôles. En même temps j’ai l’impression que les profils que je lis sont de meilleure qualité et que je tombe de plus en plus fréquemment sur des filles qui ne sont pas en conversation chat… est-ce que, à l’instar de Google, Meetic améliorerait l’algorithme de recherche de personne en ligne ?

je sui souriante assez cultivé, j’aime le tuning << trouvez l'intrus j’apprécie les gens entiers, les bonheurs simples <<< si t'es cul-de-jatte, compte pas sur elle. Je suis à la recherche de l’Homme avec un grand H <<< C'est pas la taille qui compte. A vrai dire c’est ma cousine qui vient de m’inscrire .. <<< C'est c'la oui ... si tu es beau+intelligent et rich ms pa superficiel, n’hésite pas! <<< J'ai vérifié pour savoir si c'était ironique, et en fait pas vraiment... ça fait peur. seulement si il vous dit d’échanger des mots, alors que je suis connectée n’hésitez pas << moi j'ai "Rhinocéros" et "Cendrier" en double. ….. je veux juste rencontré quelqu’un de normal, je plaisante… <<< Elle s'est bien rendu compte que ça n'existait pas. Je cherche un homme que je peux admirer car pour aimer, j’ai besoin d’admirer ! <<< J'en connais un qui va finir en vitrine. femme prête à tout pour convoler dans les 3 mois (mariage étant clause héritage) <<< Excellent, par contre je n'ai pas vérifié si c'était sérieux. En ce début de millénaire où les relations virtuelles ont pris le pas sur les vrais sentiments <<< et où on mange des pilules pour se nourrir et où y'a des voitures volantes et puis l'autre il aurait un sabre laser...

Bonjour docteur, c’est la Noiraude à l’appareil

On a tous des problèmes. Et on a tous notre manière à nous de les gérer. Je dirais même plus notre manière de gérer notre vie dépend pas mal de la manière dont on les gérait avant.

Je sais pour avoir vécu une grosse période creuse, à mon niveau bien sur, que je ne revivrais pas les choses aussi mal dans des circonstances similaires. Même si aujourd’hui j’avoue volontier que toutes mes réactions pouvaient vraiment paraître puériles et vaines, je me demande si tout cela na pas son utilité dans ma construction personnelle. Aujourd’hui je ne referais pas les choses de la même manière, je ferais des choix différents car j’ai appris non pas à mieux jauger les autres mais à mieux comprendre mon propre fonctionnement. Jusque là rien de plus normal.

Je ne dis pas que je pourrais supporter plus facilement toute nouvelle épreuve mais je sais maintenant beaucoup mieux me gérer, nottament en me disant quand je suis con, en comprenant pourquoi je suis con et surtout, le plus important, en essayant d’agir contre mes mauvais penchants (non exhaustif et dans le désordre : jaloux, acide, qui aime se morfondre, se dévaloriser, perdre, etc.) J’apprend à me calmer, à positiver au maximum, à essayer de comprendre la raison de mes réactions afin de les rationaliser pour bien intégrer pleinement qu’elle n’ont finalement aucune raison d’être valable.

Et ça fonctionne vraiment pas mal. Je ne suis largement pas encore devenu un gars imbu de lui même pédant – je l’étais déjà un peu ? ^_^ – et trop sur de lui mais au moins je vais bien. Je suis très souvent bien dans mon taff, bien avec mes amis, et même bien avec moi même.

J’ai grandi donc, surement sur le tard par manque d’expérience mais vaut mieux tard que jamais. Mais pourquoi penser à ça maintenant ?

Sans entrer dans les détails, je crois que depuis la seconde, à chaque fois que je tombe réellement amoureux d’une fille c’est une fille chelou dans sa tête. Je ne comprends pas les filles attirées par des machos qui les traitent comme de la merde et pourtant moi aussi j’ai une attirance étrange, illogique, inexplicable -dumoins je crois :)- et surtout très malsaine. Est-ce une envie de protéger – le mythe du prince charmant qui accours sur son cheval blanc – ou une envie d’être reconnu par un être frèle et reconnaissant (car si, dans mes rêves de jeunesse les jeunes filles sont reconnaissantes et plus frèles que moi[*]… il faut que je banisse cette pensée vite fait :)) Je ne sais pas mais on frise parfois le masochisme. Car bien évidemment que consciemment je préférerais vivre avec quelqu’un d’équilibré et totalement bien dans sa peau… mais on a tous des problèmes pas vrai ?

[*] oui, je sais, j’aime la SF ^__^

Ces mots si chair

J’ai une copine qui a monté une pièce de théatre qu’elle joue en ce moment. J’en avais pas mal entendu parler pendant sa mise en place, je voyais des décors passer, les répets se succéder assez souvent pour que tout cela me donne l’eau à la bouche. Malgré tout, je ne savais pas à quoi m’attendre, je savais que c’était un spectacle où elle serait en scène avec un musicien, et où elle conterait des textes autour d’un thème principal : l’érotisme. Bien évidemment que j’ai été d’autant plus curieux, merde on se refait pas ! 🙂

Je n’y suis pas allé pour la première par manque de temps et de motivation ce soir là mais j’ai sauté sur l’occasion la semaine suivante. Direction Porte de Pantin dans un tout petit théatre un peu perdu où, à mon avis, on ne met guère plus de 40 personnes… bon allez 50 s’ils sont pas trop farouches. Quoi qu’on oublie vite ses voisins dans ce spectacle.

Pendant que Dominique accompagne Clara, que ce soit musicalement ou par sa présence et son jeu, elle joue ses textes dans une ambiance douce et feutrée. La mise en en scène, le décor simple mais chaleureux permettent vraiment à Clara de faire ressortir l’érotisme commun à tous ces textes de diverses origines. Son interprétation est vraiment intense et envoutante. J’ai même eu droit à un regard en coin qui m’a fait piquer un fard assez méchant – à cause d’un texte en rapport avec une de mes particularités physiques ^_^. Heureusement que dans le noir, ça se remarque assez peu… mais ça la fait encore rire c’te saleté 🙂

Le spectacle dure jusqu’au 1er Décembre, Je ne sais pas s’il y aura d’autres représentations après, mais je vous conseille d’y faire un tour un mercredi ou un jeudi – les deux jours de représentation – au théatre Darius Milhaud dans le 19e.

Mais que fait la police ?

Je me balladais, sans chanter “la la la”, tranquillement dans mon 11e arrondissement préféré lorsque je suis tombé sur une scène qui n’a fait rire que moi – et sans doutes profondément énervé d’autres puisque ce matin, lorsque je suis passé au même endroit, les affiches avaient disparues pour laisser place à des slogans politiques. J’ai donc bien fait de prendre une photo des affiches côtes à côtes de Rénan Luce et Marie Dauphin:

Affiches de polices similaires

C’est fort non ? Deux affiches pour deux spectacles de musiques actuelles différents, à la même période mais utilisant des typos très voire trop similaires. Ça pourrait être un hasard, ça pourrait être un jeu facétieux des colleurs qui ont, eux aussi, remarqué la similitude. Après tout, c’est peut-être un hasard, une coïncidence qui a mené ces deux graphistes à utiliser ce style… oui mais !

Mais ceux qui s’intéressent un peu à la création graphique et aux musiques acutelles se souviennent aussi du logo du Printemps de Bourges 2005, réalisé par Lola Duval.

Le Printemps de Bourges par Lola Duval

Lola Duval est une graphiste typographe très réputée qui a bossé nottament pas mal de temps pour le Batofar. Il est donc à peu près normal qu’elle lance des tendances qui sont suivies par les créas qui veulent rester dans l’ère du temps. C’est souvent le cas dans nos métiers, ce n’est pas tant une affaire de moutons de panurges mais plutôt de faire correspondre la communication parlante et efficace plus facilement. Très souvent ces opérations de communications sont limitées dans le temps. Elles ne nécéssitent pas forcément de s’ancrer dans un processus créatif lourd pour obtenir un effet à long terme mais plutôt trouver le moyen pour le produit d’obtenir une reconnaissance, de nom ou d’ambiance, rapide. D’où les cabinets de tendances qui donnent des indications sur les couleurs, les formes, les thèmes à utiliser sur une année donnée afin de rendre son discours impactant. Ici c’est moins un effet de tendanceur que de prescriptrice d’opinion qui influence pas mal de graphistes.

Pourtant une de ses anciennes élèves l’avait déjà coiffée au poteau en septembre 2004 avec la conception artistique d’un stand présent aux Galeries Lafayettes V.O. : Essences Interdites. Ne l’y cherchez plus, il n’existe plus pour diverses raisons mais il reste quelques souvenirs.

Essences Interdites

Étonnant non ? ^_^