James L’Iroquois

C’était mon jour de chance Vendredi visiblement.. enfin mon jour de côte plus exactement. Je ne saurais dire pourquoi, c’est peut-être, voire même sûrement, ce qu’il se passe quand je suis bien.

Le premier cas s’est déroulé le midi alors que j’allais tranquillement avec mes collègues en direction de notre lieu de sustentation, lorsque nous croisâmes une jeune fille physiquement très gentille, accompagnée de deux marmots qui ne devaient pas lui appartenir, qui me décrocha un sourire absolument radieux. J’étais à ce moment en train de dire… bah des conneries comme d’habitude – donc j’avais surement un visage souriant ce qui explique peut-être son geste, mais je me suis retrouvé assez bloqué à ce moment. Inutile de dire que je n’ai rien fait, je pense que ce n’était ni le lieu ni l’occasion et puis si ça se trouve je la reverrais dans le quartier. En tout cas ça fait très bien plaisir.

La suite nécéssite plus d’explication et de mise en scène. Remettons les choses dans leur contexte chronologique.

Le gars John vient à mon bural pour qu’on puisse tranquillement se diriger vers Bercy, la soirée s’annonce bien c’est le concert de Jamiroquai !!!

Arrivé là bas j’avais deux personnes à contacter … j’en ai vu aucune, maleureusement : l’une injoignable et les autres en retard. Vu le peuple qu’il y avait dans Bercy, il était totalement utopique d’espèrer même les retrouver là-bas. C’est d’ailleurs le problème qu’a eu une jeune fille qui n’arrivait pas à retrouver ses amis qui n’avaient pas de portable. Et comme elle s’est retrouvée seule, elle nous à demandé si elle pouvait rester avec nous pendant le concert (^____^). Une espagnole qui parle pas français – mais très très bien anglais – hôtesse de l’air oblige. donc pas de soucis pour communiquer. Elle s’est avérée de très bonne compagnie pendant le concert, visiblement elle aime la fête et aime danser.

J’ai donc eu un peu de mal à vraiment me concentrer sur le concert proprement dit au début, surtout que ça a commencé assez mollement. Pendant une demi heure les chansons étaient là, étaient bien mais… je sais pas : pas d’ambiance, pas la pèche, puis… Puis ils ont commencé à Jouer Love Foolosophy et c’est à ce moment que l’ambiance est montée. Les musiciens, guitariste, bassiste, percu sont partis dans des solos, plus dignes d’un vrai concert que des simples reprises au temps près des versions de l’album. Naturellement, Alright a levé les bras et les voix, et enfin ponctué par Deeper Underground avec un gros son qui tache et des gens qui sautent de partout j’ai été largement rassuré et pas dégouté d’avoir pris mon billet.

Concernant le gars Jay-K en lui même j’ai été assez déçu qu’il change pas de chapeau pendant le concert, j’aurais vraiment aimé le voir avec son espèce de gros truc blanc. Enfin de toute façon dans la fosse quand tu fais 1m71 comme moi c’est pas facile de le voir souvent à la limite on peut l’appercevoir dans un trou entre deux épaules avec un peu de chance mais c’est se gacher le concert que de rester sur la pointe des pieds tout le temps. Ce qui éneve un peu c’est parfois de voir de grands échalas juste devant soi et qui… ne bougent pas d’un poil… pas de mouvement de tête au rythme de la musique, pas de saut pour marquer l’entrain d’un moment agréable et foulesque.. non rien, à se demander s’ils apprécient vraiment le spectacle et pourquoi ils sont là. M’enfin bon, ça ne m’a pas empèché de bien m’amuser.

Deux heures de concert ça va mais, pour aller voir Jamiroquai, je trouve c’est un peu juste car il y a trop de chansons qu’il n’a pas eu le temps de faire et qui pourtant semblent évidentes, comme par exemple le premier single de son dernier album. Pourtant il en a chanté d’autres de cet album mais pas celle là. Pareil pour Too young to die, bon je sais, elle est pas récente mais quand même. Enfin bref c’est du chipotage et il lui aurait fallu 4-5h de concert s’il avait fallu contenter tout le monde 🙂

En tout cas j’en suis sorti content et j’apprécie encore plus qu’avant ses albums maintenant.

Et deudeu !!

Eh oui ça passe pas forcément vite mais ça passe quand même, ça fait deux ans que j’ai ouvert ce blog. J’en vois souvent passer et fermer sur le net de ces blogs où y’a pas grand chose à dire, où on parle beaucoup au début, on part dans de long discours sur la vie, l’univers et tout le reste mais dont on se lasse vite.

J’ai surement moins de choses intéressantes à raconter ces derniers temps qu’aux débuts mais je n’ai pas l’intention de laisser tomber ce blog pour le moment, au contraire je pense qu’il me faudra élargir les sujets dont je parle. Mon but ici c’est de parler de trucs que j’aime bien, de faire découvrir des choses aux gens comme le japon -même si je suis bien conscient que d’autres sites le font bien mieux que moi- les musiques que j’écoute, etc.

Je ne suis pas fan des coups de gueule qui ammènent via le buzz toute leur bande de voyeurs. D’accord ça fait grimper le nombre de visiteurs mais j’ai peur que ce ne soient pas des visites de forcément bonne qualité 🙂 Donc je reste sur la même ligne éditoriale : que du beau, du bon, dubonnet… ah ouais les jeux de mots pourris j’arrête pas non plus… ce ne serait pas moi vous comprenez 🙂

Making plans for Davel

J’ai cru que l’original était la reprise et inversement. Ça faisait quelques mois que j’écoutais Making Plans for Nigel par Nouvelle Vague, une petite chanson bossa nova bien sympa.
C’est en entendant sur Nova une autre version que j’allais découvrir XTC, un groupe punk qui doit être assez vieux, le responsable de l’original. Non seulement ça mais aussi que la chanteuse de la reprise n’est autre que l’excellente Camille dont j’ai déjà parlé sur ce blog. Au final les deux versions sont excellentes, je vous les conseille vivement.

Trip electro français, très ambiance jazzy-lounge, je vous conseille Tu m’intrigues par General Electrics. Et d’ailleurs je conseille tout l’album de ce groupe, surtout pendant que vous bossez, parlez, mangez, bais… euh bref c’est une musique de fond bien agréable qui réveille de temps en temps, juste assez pour la rendre justement intéressante.

Art-Umi

Je met du temps mais j’arrive avec mes rapports du Japon il m’en restera 2 ou 3 après celui là:)

Ça faisait quelques jours qu’il m’avait prévenu : Je vais te faire visiter l’endroit où il y a la plus belle vue de Tokyo. Rien que ça.
Alors forcément, j’étais curieux car autant j’aime bien cette ville, jamais la vue ne m’avait marqué dans les endroits que j’ai pu visiter, hormis celle qu’on peut voir du haut de Takeshita Street à Harajuku un jour de week-end mais bon je reconnais aussi que c’est un peu spécial 🙂
En outre je devais aussi découvrir ce jour là les meilleurs sushis que je n’ai jamais mangé. pur plan non ?

Bref, nous partîmes cinq cent … euh non nous partîmes assez tard car ce qui est intéressant à Harumi c’est non seulement la vue mais aussi le coucher de soleil. Inutile donc d’y aller vers midi, ce sera toujours beau, certe, mais à moins de faire un pique-nique toute l’aprem avec des potes, l’attente serait bien trop longue. Surtout qu’il n’y a vraiment rien d’autre dans le coin. Ah non, vraiment rien.

Déjà pour y aller c’est un peu chaud si on ne connait pas le coin, ce qui n’est bien évidemment pas un problème pour Oz’. Je ne me souviens plus à quelle station nous sommes descendus mais c’était à bien 20-25 minutes à pieds de Harumi proprement dit. Ça m’a permis de voir au loin une étrange “tour du mal” -cf. mon post précédent sur le japon- pas de fenêtres, seule perdue dans l’immensité de la galax… euh de la ville.

J’ai eu l’occasion de la voir de plus près sur le chemin, même en arrivant à detination on peut encore la contempler et voir qu’elle est vraiment immense. En fait cette tour sert au retraitement – ou à la destruction je me souviens plus – des déchets. Mais bon rien ne dit qu’un boss de fin de niveau ne se trouve pas à son sommet, dans le doute…

Arrivé à Harumi je me suis tout d’abord étonné du décor design… non, attendez, c’est pas vrai, la chose la plus étonnante là-bas c’est le vide : presque personne aux alentours. Pourtant on voit que tout a été fait pour voir arriver des gens – sauf les accès je l’accorde – avec des bancs publics -et quelques amoureux qui se bécotent :), des allées pour se ballader sur la rive, etc. Mais en fait c’est assez désert. Je ne saurais pas expliquer pourquoi et en fait encore moins après ce que j’ai vu.

On arrive donc sur un immeuble à l’architecture étrange, à la fois marine, dans la manière de créer des ponts, et moderne, par les matériaux utilisés. J’aurais trouvé ça encore mieux surement si en plein milieu d’une place je n’avais pas eu une crise de vertige inversé. Qu’est ce que c’est ? En fait c’est le nom que je donne à un truc qui ne métait pas arrivé depuis longtemps : c’est l’impossiblité totale de regarder le ciel, ça peut me mener à une immobilité totale si je reste éloigné de quoi que ce soit de solide qui ne soit pas le sol. C’est une des raisons qui font que vous ne me verrez que rarement sur un terrain de foot – et accessoirement car je déteste ce sport ^_^. Bref heureusement ça m’est passé, mais je ne sais pas pourquoi ça me l’a fait là spécialement. Je crois qu’on s’en fout en fait.

Harumi est une sorte de digue qui sert aussi de port, ou peut-être est-ce l’inverse. En tout cas l’arrivée montre tout de suite le spectacle : Une vue grandiose de la(d’une des?) baie de Tokyo. sur plus de 180° la mer, les immeubles, les ponts, le soleil qui commence sa descente.

Attention, ceci est fait en flash, vous pouvez faire défiler et bouger le panoramique avec la souris :

Désolé si vous n’avez pas Flash vous loupez un joli panoramique mais bon il reste d’autres photos que vous pouvez regarder… sau si vous êtes aveugle, mal-voyant ou bien que vous naviguez sur Lynx… là je peux plus rien pour vous 🙁
Au fur et à mesure les couleurs changent, passent à un jaune, orangé, presque rouge, la tour de Tokyo en contrejour, puis c’est la fin, la nuit bleuté est tombée et les lumières se sont allumées, tout est calme, tout est immense et j’essaye de ne pas en perdre une miette, comme si j’avais peur de louper une seule parcelle de ce moment magnifique. J’ai bien pris des photos en me disant qu’il me fallait un souvenir mais je savais bien que jamais je n’obtiendrai ces sensations à travers les images que j’étais en train de prendre, même avec plus de talent et un meilleur appareil, je n’aurais pas pu.

Le soir était tombé, le vent s’était réveillé, les couples venus faire des cochoncetés dans leurs voitures -ah oui, c’est le coin pour ça – commencèrent à s’installer, il était temps de partir pour faire bombance !! 🙂
Heureusement un bus arrive juste à Harumi et il mène vers Ginza – ça peut donner une indication pour y aller plus facilement qu’à pieds depuis la station la plus proche. Nous sommes descendus vers Tsukiji, le grand marché aux poissons de Tokyo, pour aller chez Zanmai, un resto de sushi ouvert 24/7. Installés au bar avec un serveur perso pour prendre nos commandes en direct live, j’ai mangé des euh.. trucs. J’avoue que je me souviens pas de tout et surtout j’ai voulu tester des trucs qui avaient l’air chelou donc à part le thon gras et les anguilles que j’ai adorées, je me souviens plus de tout. Mais en tout cas c’était très très bon, rien à voir avec ce qu’on peut manger en France même dans les bons restaurant Japonais pour une simple et bonne raison : nous on a pas le bon poisson pour faire des sushis… en même temps on peut se consoler en se disant qu’ils sont en galère pour se faire une bouillabaisse. ^_^

Voilà la soirée pouvait finir par un léger saut à Ginza, histoire de passer devant le superbe édifice du théatre de kabuki, et rentrage. J’ai été ravi d’avoir vu cet endroit que j’avais loupé lors de mon dernier voyage.