Nippon, ni barque

Bien arrivé au japon après presque 13h de voyage – forcément avec le changement à Milan – j’ai enfin pu commencer les choses sérieuses à savoir me ballader et me reposer 🙂
Les deux premiers jours j’ai juste visité la ville où vit Ozan, Oomiya. Ce serait un peu l’équivalent de nos villes nouvelles version Japonaise : proche de Tokyo – environ 20/25 min de Ikebukuro – avec tout ce qu’il faut pour vivre correctement au Japon… c’est à dire un Bic Camera (biiiique, bique, bic camera !!) et plusieurs Starbucks. Ce qui montre que Tokyo reste quand même le pôle principal c’est que tout est très centralisé autour de la gare, que ce soient les quartiers de nuit, le SoftMap (sorte de bazar) ou les fast-foods. Plus loin on peut trouver les habitations et les activités non commerciales.

C’est un temple que je suis allé visiter le deuxième jour. On y accède par une longue voie bordée d’arbres, de petits vieux et de jeunes faisant du vélo. En fait, on accède pas vraiment à un temple mais plutôt à une zone de détente.

Le temple de Hikawa comprend tout ce qui fait de lui un temple, à savoir :
– un grand portique d’entrée

portique

– un petit parc avec de l’eau …

de l'eau

– …et des poissons

et des poissons

– sans compter le temple en lui même

temple de Hikawa
C’est un endroit très calme… en général car très vite j’ai entendu des clameurs, des chants, de la musique… c’est une star ? c’est une guerre ? (je me méfie en ce moment) non non, on m’a donné la réponse.. c’est un match de baseball inter-lycées qui avait lieu. Oui mais quand même, autant de bruit pour un match inter-lycée c’est beaucoup non ? Bin non, visiblement les équipes de supporters sont vraiment aussi efficaces que ce qu’on pouvait voir dans les dessins animés de notre jeunesse : près de 200 jeunes de chaque équipe étaient venus avec des porte-voix, avec leurs danses de victoire et surtout avec énormément de motivation soutenir leur équipe. C’est assez sympatique comme ambiance. Mais bon moi et le baseball… ^^;;

Bande de jeunes qui s'amusent
Pauvre balle

On a ensuite fini la visite de Oomya qui est une jolie petite ville japonaise, avec ses petites maisons alignées, ses quartiers animés et colorés, ses yak… euh passons cette partie

La ville et ses lampions
Matez la vieille pub Pepsi

Le troisième jour, Oz avait décidé de me faire visiter Yokohama, c’est une autre ville périphérique de Tokyo assez touristique car elle a un très joli quartier chinois rempli d’épiciers, de restos, de touristes, etc.

Bienvenue à ChinaTown
On est pas dans le 13e là :)

Et c’est dans un resto chinois qu’on a pris notre déjeuner. Alors oui je sais, aller au Japon pour manger chinois ça peut paraître complètement con, c’est se tromper de quelques centaines de kilomètres mais ça valait vraiment le coup. Déjà au niveau nourriture on ne sert pas vraiment la même chose – ça change de l’éternel bœuf aux oignons et c’est très très bon, et surtout le resto où on est allés avait un cadre excellent, un peu comme monté sur piloti au dessus d’eau dans laquelle on pouvait voir des poissons et des nénuphares; les tables étaient placés dans des pagodes individuelles, sans promiscuités donc et puis le service était irréprochable… voir si prévenant que ça en était génant parfois (non je te jure, je peux me servir).

nuit étoilée et pagode
ne pas nourir les poissons

Esuite ce fut la visite de Yokohama. La particularité de cette ville c’est que c’est une partie de la baie de Tokyo, donc il y a un port énorme avec une ballade sur laquelle on peut voir aussi bien des couples – même un mariage, des œuvres d’art, la mer et des immeubles au loin … ainsi qu’un chapiteau au nom évocateur 🙂

Mer !! Mer !!
Qui c'est qui m'a foutu ce bordel, je décharge comment moi maintenant !!

Muscle Theater

Pour continuer mon périple et rejoindre Akarenga Sôko, il fallait que je passe devant ce fameux Muscle Theater, on pouvait y entendre de la musique, on voyait des gens avec des T-shirts Muscle Melody… j’étais inquièt j’avais pas assez de marchandise sur moi pour convaincre qui que ce soit dans ce genre d’endroit .. ou ptet qu’on pouvait en acheter, je sais pas au Japon plus rien ne m’étonne. La réponse arriva vite c’est le nom d’une comédie musicale. Peut-être qu’un jour on l’aura en France aussi et que même que c’est Pascal Obispo qui fera les paroles.. coule hein ?

Akarenga Sôko, qu’est ce que c’est, comment ça marche ? C’est en fait une ancienne usine fabriquée en briques qui a été recyclée en centre commercial spécialisé dans les articles de maison. Y’a de très jolies choses, nottament une étonnante collection de vieux porte-clés français. C’est assez marrant.
Puis, en me balladant dans les couloirs je ressens une secousse assez forte mais très courte, une réplique très faible peu après puis plus rien. Je me suis douté que le japon n’était pas victime d’attentats, ce ne serait pas à yokohama, mais que c’était juste un tremblement de terre Je n’y ai pas prèté plus d’attention que ça à ce moment.

tellement en brique !
Juste avant de se rentrer j’ai eu la l’occasion de voir la tour du mal. Très franchement je ne sais pas ce que c’est que cet immeuble mais là seule dans le brouillard ça m’a fait penser aux tours des vieux films/jeux vidéos où le(s) héro(s) arrivent devant le repaire du méchant. C’est une grande tour sombre immense dont on sait qu’on va devoir gravir tous les étage pour pèter la gueule à ce putain de boss… sauf que là je pense que cette tour a un ascenseur. 🙂

Welcome tou your doom ! ah ah ah ah !
Et malgré celà, la panique ce fut pour après, quand on s’est rendu compte qu’à cause du tremblement de terre une bonne partie des transports avaient été coupés. Il nous a fallu 3h pour rentrer. J’avais oublié l’attitude des japonais dans le métro mais c’est pourtant simple : c’est l’individualisme poussé à son paroxisme. Ils écraseraient père et mère pour pouvoir passer. Le signal d’ouverture des portes est un gong indiquant qu’il faut pousser très fort pour obtenir la récompense ultime, le fait de pouvoir sortir. Pourtant on pourrait très bien sortir tranquillement mais non… ils veulent pousser. On arrive vite à voir des situation particulèrement cocasses comme un groupe de personne qui, à force de pousser dans des sens différents, finissent par tourner en rond. Bref c’est assez ridicule. Je n’ai pas pu prendre de photo pendant le gros rush car mes mains étaient comme qui diraient bloquées par les gens autour de moi. Mais celles là devraient faire l’affaire. pour montrer la différence de remplissage.

C'est vide
C'est plein

et en plus c'est aligné

En rentrant j’ai appris que le tremblement de terre faisait en fait 6 sur l’échelle de Richter, et qu’en fait il avait duré assez longtemps dans le préfecture de Saitama, celle où se trouve Oomiya. J’ai eu de la chance moi dans un batiment en briques.

2 réflexions sur « Nippon, ni barque »

  1. C’était effectivement très bien et assez reposant et dépaysant pour revenir serein à Paris 🙂

    Par contre je me suis apperçu que j’avais déconné en resizant les images pour les mettre sur le blog, j’ai oublié d’en copier certaine que j’ai simplement déplacées dans le répertoire de travail… résultat il ne me reste plus que les petites – nottament celles du métro 🙁

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