Sous ma peau, la plage !

J’ai trouvé pourquoi depuis un petit moment je fais une fixette sur le deuxième album de Avril Lavigne, Under my skin. La raison m’est apparue quand j’ai écouté Slipped away ou la version Live Acoustique de Nobody’s home à fond dans mon gros casque stéréo hi-fi à prise jack (non c’est pas du remplissage ^^) : en fait je trouve qu’elle a un style et une manière de chanter certains sons qui se rapprochent de Dolores O’Riordan la chanteuse des Cranberries. Et j’aimais déjà ce groupe… donc plof je me suis commandé l’album en vrai pour avoir un vrai produit chez moi… comme quoi quand on dit que les mp3 tuent l’industrie du disque ^__^

Le moche de New York

En effet, je n’ai pas eu le temps de déprimer pour cette occasion du 14 février. Décidément, entre Noël, seul, et le nouvel an, très calme, je n’aurais respecté aucune fête consacrée. Tout part en couilles ma bonne dame, y’a plus de saisons.

Ce soir là, je suis allé dans une soirée organisée par l’agence Verbe, une filiale de Publicis qui s’occupe d’éditing et d’Éditing… quelle différence ? simple le premier est la branche de la communication basée sur les produits d’éditions papier – type magazines d’entreprise, etc. – et l’autre c’est… un magazine créé par la boite pour vendre la boite.

Je dois avouer que c’est assez fort : ils vendent leur métier en utilisant ce qu’il font de mieux, un mag. En y regardant mieux, le contenu est tout simplement celui d’une plaquette avec les références et autres articles dithyrambiques sur l’agence. On y trouve finalement peu de choses vraiment intéréssantes si ce n’est la Charte graphique et la mise en page qui sont vraiment pas mal du tout. C’est joli, équilibré et morderne.

À part ça la soirée était pas top mais je m’en doutais. Déjà il vaut mieux connaître quelques personnes parmis la foule pour discuter un peu car il n’y a pas vraiment moyen de s’incruster dans un groupe.

Avec une population formée, je pense, à 90% de gens de chez Publicis nous n’étions pas vraiment dans notre bocal mais qu’à cela n’a tenu[*] : si l’on ne peut discuter lors d’un cocktaïl dînatoire, il faut manger !!

Alors on a mangé, on a bu comme pas mal de piques assiettes du coin- et il y en a je vous l’assure, on a échangé des propos tout à fait vides de sens et d’intérets avec des gens quand même –il est bon le dessert ?– mais le plus intéressant c’était quand même de visiter le lieu où la teuf était organisée.

C’est la première fois que j’allais au Palais de Tokyo, haut-lieu culte de la création contemporaine sur Paris. Parmis les habitués du coin on peut y trouver du André, un peu de japonisant -mais pas tant que ça compte tenu du nom du lieu- et des œuvres artistiques qui changent régulièrement.

Je suis nottament passé dans une cage de 2m² chauffée à 42° en fils de fers barbelés … elle représente les conditions de vie des prisonniers de Guantanamo… et effectivement on se fait une bonne idée de ce que ça doit être. Comme d’hab avec les créations contemporaines les explications sont aussi, voir plus, importantes que les œuvres en elles-même.

Bref c’était intéressant mais pas bandant. Ça m’aura fait passer une soirée sympa tout de même et maintenant il faudrait que j’aille voir l’expo Jean Hélion à Pompidou si elle n’est pas finie 🙂

[*] “qu’à cela ne tienne” au passé simple ça ne donne pas ça ? ^_^