J’ai eu de la chance cette semaine j’ai vu deux jolies choses .. et comme toutes les jolies choses, elles vous émerveillent elle vous réveillent et elles vous donnent envie.

Un Film et un Livre …

La première commence par une légère critique mesquine : Yann Tiersen on a beau dire, il se renouvelle pas trop. C’est ce que je me suis dit en entendant les musiques de Good Bye Lenin, un film Allemand qui raconte comment un fils dévoué cache à sa mère la chute du Mur de Berlin pour lui éviter un choc emotionnel.

Le film est drôle, touchant, émouvant (et là Yann y fait pour beaucoup), superbement réalisé avec de très très bon acteurs servis par une sensation de « j’en suis sur c’était comme ça à l’époque même si je n’y étais pas ».

Vous savez, cette sensation lorsqu’on lit un livre ou qu’on regarde un film et qu’on se dit « mais c’est exactement ce que je vis/ ce que j’ai vécu » avec le bonheur de savoir qu’on était pas seul et que d’autres ressentent les mêmes choses que nous.

Eh bien en voyant ce film j’ai ressenti que bien des gens en Allemagne ont du avoir cette sensation. C’est trop vrai tout en étant délirant.. c’est joli.

Avec Les lois de l’attraction, c’est mon film coup de coeur de l’année je pense 🙂 tout comme l’année dernière c’était L’auberge espagnole.

Mon autre coup de cœur de la semaine c’est un livre, c’est pourtant un classique de chez classique mais allez savoir pourquoi je ne l’ai lu qu’à 26 ans… oui c’est peut-être parce que mes lettres classiques ont de sérieuses lacunes 🙂

Bref J’ai emprunté à mon associé Des souris et des hommes de Steinbeck et c’est un des plus jolis livres que j’ai pu lire. Il est touchant il est poignant, il est construit d’une main de maître.

Tout est découpé avec une précision à la fois chirurgicale mais qui reste invisible grace à la force qui nous plonge entièrement dans l’histoire de ces deux hommes et de leur rêve d’une ferme à eux.

Je n’aurais jamais cru qu’on puisse m’intéresser à l’histoire de deux rednecks américains, deux fermiers campagnards… mais plus encore que m’intéresser, Steinbeck a réussi à les rendre vraiment impressionnants à mes yeux.

Voilà deux jolies choses, je préfère raconter ça que de me lamenter encore et toujours … 🙂